Le siège d'Osgiliath

Theodred arriva à Osgiliath. Il reconnut, malgré ses longs mois d'absence, les cries d'une armée orque en quête de sang. Il traversa les ruines désertiques pour arriver au gros des troupes du Gondor, il demanda à voir Elegost, on lui indiqua une maison avec un étendart.

Theodred marcha donc jusqu'à cette maison, en chemin il regardait les soldats...Des hommes, gravements blessés, agonisés près de médecins qui faisaient tous leur possible pour les sauver, d'autres montaient la garde et certains essayer de manger, chose difficile après avoir été témoin d'un massacre.
Theodred vit, le plus souvent, de nouveaux visages dans cette armée gondorienne...Des jeunes le plus souvent...Il se rappella sa première bataille, son exitation d'y participer, et la découverte d'une chose horrible qu'est la guerre.

Il reconnu tout de même l'un de ses amis, Dalamir, qu'il salua au passage. Dalamir, surpris de voir Theodred de retour et en tenue de combat souria mais un capitaine du Gondor lui ordonna de rester attentif...
Theodred traversa le seuil de la maison. Il y compris immédiatement qu'il venait de pénétrer dans le quartier général : munitions, vivres, armes et de nombreux capitaines ne faisaient que renforcer cet effet. Ce fut Ilas qui l'accueuilla, lui expliquant à nouveau -avec plus de précisions- ce que l'émissaire du Gondor avait dit à Theodred, alors qu'il se baladait dans les rues de Minas Tirith.

"Mais il faut que tu attendes le retour d'Elegost, c'est lui qui dirige l'opération.
-Très bien."

Theodred s'assit sur un siège libre à côté d'un capitaine, visiblement las des combats.

Je revint une heure un quart plus tard .
Je salua Theodred , heureux de combattre à nouveau à ses côtés , et fit le bilan de mon exploration .

"A la sortie de cette maison , un mur et un bâtiment bloque le passage . Mais en le longeant à l'ouest , j'ai découvert une faille à la base du mur par laquelle nous pouvons nous faufiler . De l'autre côté , nous arrivons sur une rue large allant d'est en ouest : un autre mur bloque le côté sud , mais à travers les débris d'une maison , j'ai découvert un passage . A ce stade-là , le problème est d'atteindre Meril Luin , situé sept mètres en contrebas de la grande rue : j'ai installé des cordes de sorte à pouvoir se rendre au quartier .
Arrivé au nord de quartier , je l'ai exploré et tenté de trouver des lieux adéquats à tendre des embuscades . Le plan du quartier est plus complexe que je pourrais le penser , car il n'y a aucune grande rue , seulement de petites ruelles : les orques seront obligés de diviser leurs forces : c'est de ça que nous tirerons notre avantage . Meril Luin mesure deux milles du nord au sud , et environ mille mètres d'est en ouest .
Mais il est temps d'y aller , les orques ont dû atteindre la limite sud ..."

Désormais rejoints par Theodred , nous étions quatre à traverser le parcours que j'avais décrit lors de mon rapport . Nous descendîmes en rappel le long des cordes que j'avais déployé sans trop de difficultés , mais ce fut le matériel que nous emmenions avec nous qui posa le plus de difficultés .
Quand nous fûmes entrés dans Meril Luin , le silence qui régnait sur les lieux , seulement troublé par les bruits de combas au nord-est , constrastait avec les habituelles aires de bataille d'Osgiliath . Désormais , nous devions trouver une maison en suffisamment bon état pour y établir notre poste de commandement , afin que les quelques soldats déployés puissent se retrouver si la situation tournait au vinaigre . Ilas repéra une bâtisse qui n'avait pas subi de dégâts apparents ; les trois caisses de munitions , de soins et de nourriture . Par dessus le silence , ma voix surprit mes compagnons :
"A partir de maintenant , nous n'aurons plus de contact avec le reste de nos forces , du moins , tant que Varamir et Jolane ne nous auront pas rejoint avec peut-être d'autres guerriers . A partir de maintenant , nous devons nous disperser dans le quartier afin de trouver des coins parfaits pour tendre nos premières embuscades .
Notre supériorité vient d'une meilleure connaissance du terrain , de la surprise , mais aussi du fait que nous ayons une ... satisfaisante expérience du combat : nous pouvons contenir plusieurs orques à la fois chacun , à condition de rester sur leurs bords .
Déployez-vous suffisamment loin pour que nos ennemis ne sachent pas où envoyer leurs troupes . Faragorn et Ilas , couvrez plutôt l'ouest , Theodred et moi , nous allons du côté est ."

Je mena Theodred sur le flanc est du quartier . Nous stoppâmes notre course à un tiers du quartier . De là , nous nous séparâmes , Theodred continuant plus à l'est et moi me rapprochant du centre .
Quand j'eûs franchi plus du milieu le milieu de Meril Luin , je me positionna derrière un muret effondré afin d'écouter les bruits venant du sud . Sans aucun doute , les orques avaient déjà atteints le quartier , et devaient se situer près de son quart . Ils devaient se déplacer en marche forcé dans le but d'atteindre plus rapidement le nord-ouest et l'ancien marché , afin d'atteindre la tour abritant la Compagnie Muig .

Je continua ma course afin de d'atteindre le troisième tiers du quartier avant eux . Quand les bottes des orques ne furent plus qu'à quatre cents mètres , je trouva une maison à demi-écroulé , où les débris me permirent d'atteindre le toit . Là , je pris une flèche dans mon carquois et banda la corde de mon arc ...

Du toit à demi-écroulé sur lequel je me trouvais , je voyais circuler dans les ruelles deux dizaines d'orques qui avançait vers le nord de plus en plus précautionneusement .

*J'espère que nous quatre serons bientôt rejoints ...*

Je resta à couvert en attendant que les premiers des orques se rapprochent de ma position . Ne pouvant rester là sans être submergé , je porta mon regard vers l'arrière pour me décider sur mon chemin de repli : à mon arrière-gauche , une ruelle encore plus étroite que les autres continuait vers l'est . De là , je pouvais atteindre un escalier sur le flanc d'une maison et évoluer sur les toits , ceux-ci étant suffisamment proche pour les bondir sans trop de difficultés .

A cause de la brume , j'eus peine à apercevoir le nombre d'orques au sud que j'entendais approcher . Je les estimais désormais à dix , mais une supériorité me ferait une mauvaise surprise .
Quand l'orque de tête ne fus qu'à quinze mètres devant moi , je me mis à découvert sur quelques centimètres . Avant que je ne tire , je sus , par l'expression sur le visage de l'orque , que j'étais découvert . Ma flèche termina sa course dans la gorge désormais sanglante de l'intéressé qui ne pus pousser son cri .

Je sauta de ma position et dévala les décombres de la maison tandis qu'une courte flèche volait au dessus de ma tête . Je m'engagea dans la ruelle que j'vaias repéré et disparu dans la brume ...

De la brume encore de la brume, depuis que j'avais rejoint Meril Luin je marchait aveuglément dans les ruelles ne sachant pas où se trouvait le capitaine Elegost et ses hommes.

L'atmosphère inquiétante n'arrangeais rien, j'étais perdu dans un endroit désert et inconnu sûrement proche de troupes orques qui rôdaient dans les ruelles de la ville. Je rentra dans une maison et monta à l'étage pour apercevoir quelque chose d'en haut par la fenêtre mais le brouillard s'épaississait petit à petit et je n'aperçus rien. Après être redescendu je continua ma recherche.

Je marchais avec précaution lorsque je vit une forme sombre rentrer dans une petite maison de pierre, je sauta par la fenêtre brisé et m'approcha discrètement, elle me tournait le dos je m'approcha de plus en plus j'entendais sa respiration saccadée, elle était essoufflée et seule ce n'était sûrement pas un orque. Elle se retourna vivement l'arc bandé dans ma direction.

Un Halte sortit de sa bouche puis elle baissa son arc après avoir étudié la situation elle me fit signe de m'accroupir, je reconnut alors Elegost. Je rampa vers lui pour connaître ses ordres...

Alors que Jolane entrait dans la bâtisse , des cris d'orques se firent entendre .

"Content de te voir , Jolane , chuchotais-je au cavalier . Je viens d'abbatre un orque , et une vingtaine approche de l'ouest . Tu as de la chance d'être arrivé jusqu'ici sans te faire repérer . Désormais , nous devons atteindre le toit de cette maison . Les toits sont proches ; nous pourrons les franchir : j'espère seulement que Varamir t'a enseigné le saut en longueur ... Vas-y , je couvre tes arrières ..."

A peine avais-je fini de briefer Jolane qu'une lance perça la brume , se dirigeant vers mon coeur . Mon compagnon bondit , fit un revers de sa lame , et le corps sans vie de l'orque tomba à terre .
Les cris s'approchèrent . Une autre lance apparut de la brume qui commençait à se dissiper , et je bondis sur le cou du peau-verte alors que Jolane montait les escaliers quatre à quatre vers l'échelle conduisant au toit . Je me lança derrière lui .

Je courut aussi vite que je pus dans les escaliers, en arrivant en haut, une porte de bois nous bloquait la route. Heureusement le bois était pourris et quelques coups d'épée et d'épaules suffirent pour la défoncer mais les orques nous avaient rejoint. Elegost en égorgea un, le cadavre gêna les suivant pour monter. Nous pendant ce temps on arriva à une échelle qui menait aux toits. Une trappe surplombait cette échelle.

*Pourvut que la trappe ne soit pas fermés sinon nous sommes foutus. Je ne pourrais pas la défoncer étant donné la situation*Pensais-je.

Je grimpa avec agilité suivit d'Elegost, arrivé en haut de l'échelle, je posa la main sur la trappe et poussa. Elle s'ouvrit en grinçant affreusement. Après être passé, nous avons bloqué la trappe à l'aide d'un manche en bois puis nous l'avons recouvert d'une lourde poutre. Elegost s'élança pour me montrer le chemin à prendre.

A priori les orques ne pouvaient pas nous suivre à moins de se mettre à plusieurs pour soulever la trappe. On sauta sur un toit voisin sans trop de difficultées, pareil pour le saut suivant mais au troisième, mon bond fut trop court.
J'atterris le buste sur le bord du toit, j'eu le souffle coupé. Je m'agrippa et dans un dernier effort je me souleva à l'aide de mes bras mais la tuile sur laquelle je reposais céda. Du bout des doigts je resta pendu dans le vide, sous moi le sol était à plusieurs mètres et j'apperçu les orques arriver...

Elegost Criais-je

Bilan: Elegost: -1 orque

Je dérapa en entendant le cri de Jolane . Je revint sur mes pas , cala mon pied gauche sur le léger rebord du toit , attraâ le bras gauche de Jolane et le tira sur mon flanc droit . Il fut hissé sur le toit alors qu'un petit javelot ricochait sur sa précédente position .

"A charge de revanche ... Allez , on dégage ..."

Nous avions bondi sur trois toits et quand nous voulûmes ( ! ) sauter sur un quatrième au nord , quatre orques protégés derrière de grands boucliers ronds et des armures de fer noir surgirent d'un escalier sur le mur ouest de la bâtisse sur laquelle nous nous tenions .
Je dégaina mon épée et Jolane fit de même .

*Je crains que nous ayons à éprouver quelques difficultés et que nous serions sages de nous préparer à ressentir douleur dans le bras ...*

Ma réflexion si nécessaire fut coupé quand l'orque de tête brandit sa hache d'une taille peu commode vers ma tête sans casque . Le réflexe normale fut de lever son épée en prime , ou de plonger , pointe en avant , vers le torse se son adversaire , mais je fit un bond vers ma gauche et trancha de bas en haut le bras d'un de ses acolytes . Mais ce geste n'empêcha pas la hache de foncer vers mon crâne . Jolane mit sa lame en avant , bloqua le coup , et , de quatre coups en taille , fit deux moitiés de l'orque .

"Dette remboursée , Jolane ..."

Plus que trois orques aux grands bouclier à tuer. Leurs armures les empêchaient de bouger convenablement et j'en profita pour me faufiler agilement et rapidement entre deux orques de sorte que Elegost et moi attaquions par deux fronts. Les orques étaient finalement cernés à leurs droite se trouvait le vide, à leurs gauche un mur devant eux Elegost et derrière je me tenait prêt à me battre.

Elegost attaqua le premier, il tua un monstre en exécutant un geste habile, pendant ce temps, je planta ma dague dans le dos du deuxième. Le dernier orque reçut deux lames dans le corps. Elegost et moi avions planter en même temps nos épées dans l'orque. On le balança dans le vide. A ce moment là, on aperçu tout les deux Theodred blessé, courant suivit de près par une bande d'orques d'une dizaine d'individus.

Elegost vif comme l'éclair décocha une flèche dans la direction des orques, je fit de même ayant une cadence de tir bien moins rapide que celle d'Elegost mais efficace tout de même. On tua tout de même quatre orques, enfin Elegost trois et moi un seul. Cela permit à Teodred de reprendre un peut d'avance sur les orques et de se diriger vers la maison où nous nous trouvions (sur le toit) ...

Bilan: Elegost: 4 orques et demis
Jolane: deux orques et demis

Amrod jaillit de la brume dans la rue où se trouvait Théodred, aprés avoir suivit le même chemin que ses frêres d'armes auparavant,, et ralenti (un peu )les orques en leur envoyant deux fléches(la brume l'empêcha de voir s'il avait fait mouche).Il intima d'une façon plutôt pressante à Théodred de se relever et de le suivre.

Je vis à son tour Amrod nous rejoindre . Cependant , lui et Theodred se trouvaient dans les ruelles bondés d'orques arrivant de l'ouest , tandis que Jolane et moi voguions sur les toits . Afin de pouvoir assurer notre retraite offensive ( stratégie gagnante que j'avais expérimenté en Ithilien lors du sauvetage des bûcherons ) , nous devions être unis . A la suite de mon compagnon d'armes , je dévala quatre à quatre les escaliers et atteint la rue . Mais Jolane et moi devions faire face à six orques nous entourant de part et d'autre . Heureusement , nous fûmes rejoints par Amrod qui d'un saut puissant , abbatit sa lame sur le crâne casqué d'un orque .

"Abbatez ces racailles du Gondor , entendis-je venant d'un toit voisin ."

Là , quatre archers se positionnèrent derrière le rebord d'un demi-mètre du toit , nous mirent en joue mais ne tirèrent pas tant que nous combattions les cinq orques dans les rues . Une fois que nous les avions vaincus , ils ouvirent le feu ...

Mais Theodred surgit d'un quart de rue et de son bouclier para deux des flèches . Une troisième ricocha sur le mur , tandis que la dernière me frôla l'épaule ( - 8 PV ) .

On se regroupa tous sur le toit de la maison, la brume se faisait de plus en plus épaisse. On entendaient les cris et les grognements des orques qui continuaient de se rapprocher, ils nous cherchaient. Ces bêtes stupides utilisaient des torches pour pouvoir se suivre les un les autres mais nous pouvions les voir plus facilement. Maintenant que nous étions quatre nous pouvions résister plus facilement à leurs attaques. Amrod s'occupa de Theodred pour soigner sa joue, puis nous nous sommes regrouper autour d'Elegost, il nous indiqua ses ordres...

Les orques n'avaient pas encore tentés de rentrer dans la maison pour rejoindre le toit .

"Nous ne tiendrons pas longtemps sur ce toit . De plus , nous sommes sans nouvelles d'Ilastar et de Faragorn , plus à l'ouest . Et je crains que nos amis du Mordor n'attendent quelque chose qui risque de nous faire mal ... Nous devons à tout prix aller vers l'ouest ."

J'interrogea Theodred blessé du regard . Il me fit un geste de la tête assuré .

"Nous passerons pas les toits ..."

Nous bondîmes à nouveau de toit en toit . Jolane était en tête , suivait Amrod , puis Theodred . Je fermais la marche . En franchissant le premier toit , quelques flèches fusèrent vers le ciel mais nous manquèrent . Quand ils virent que nous avions quitté ce toit , les orques n'hésitèrent plus à y grimper , et tentèrent de nous poursuivre ...

Nous continuons à bondir sur les toits, lorsque, tournant la tête en arriére(chose à ne pas faire lorsque l'on est dans le vide entre deux toits, les enfants), j'aperçus un groupe de six grands orques, de robustes Uruk-Hai du Mordor, qui nous suivait de la même façon et qui gagnait rapidement du terrain...

J'avais vu Theodred s'éloigner un peut de nous, les quatre Uruks-haï nous avaient presque rattraper.

*Ce ne sera pas aussi facile qu'avec des orques mais tanpis pour eux.* Pensais-je.

Amrod, Elegost et moi sortirent nos épées, les Uruk hurlèrent, derrière eux Theodred accourait. Le combat s'engageât.

Amrod bondit d'un mur en même temps qu'un Uruk-Hai, et leurs courses aériennes se rencontrérent. Amrod planta son arme au travers de la gorge du monstre, mais le lourd cimeterre de Mordor le blessa à la cuisse.
La collision ayant dévié sa course, il ne parvint que de justesse à se rattraper au mur ,et s'y hissa avec difficulté, évitant des flêches, car des orques nous avait rejoint dans les rues.

Des Uruks ! Lorque nous nous étions rassemblés sur le toit de cette maison en ruine , je me doutais bien que nos amis du Mordor attendaient le soutien de quelques créatures maléfiques . Mais j'imaginais plutôt venir un troll ou autre géant , non de ces grands orques à la peau basanée ...
En ce point , je pouvais me sentir relativement rassuré . Nous pouvons chacun en affronter un sans passer à côté de la mort , bien que cette menace que j'avais affronté pour la première et dernière fois dans ce village désolé en Harlindon ne soit pas à prendre à la légère : un choc de leur arme peut facilement destabiliser un guerrier non préparé .

A l'avertissement crié par Amrod , je fut tiraillé entre poursuivre le saut que j'allais entamé ou m'arrêter pour affronter la nouvelle menace . Je décida finalement de continuer ma course , mais trop tard pour réussir mon bond entre deux rebords de toits sans difficulté . A la fin de mon saut , je glissa sur le toit légèrement incliné de sorte que mon pied droit perdit le sol pour se tendre vers le sol . En concentrant toute ma force sur mon flanc gauche , je réussis à ne pas glisser et de ne pas finir mon existence guerrière le cou brisé au côté d'un orque dans une ruelle abandonnée .

Quand je me remis difficilement debout , Jolane et Amrod avaient atteints le nouveau toit . Les jambes puissantes de Uruks leur permirent de nous rattraper et d'entamer les hostilités au corps-à-corps . Mon meilleur ranger Amrod avait déjà abbatu un de nos poursuivants , et tandis que Jolane donnait le coup de grâce à un adversiare mis à terre , je simula une attaque en septime pour sectionner finalement en octave la cuisse gauche dépourvu de cuissière de mon grand ennemi . La perte de cette appendice lui coupa naturellement l'équilibre , et sa chute vit son déouement sur le cou désormais brisé d'un archer en contrebas .

Le plaisir purement guerrier éprouvé en tuant un ennemi de haute capacité martiale redoubla par l'anecdote de la rencontre . Voulant profiter de l'occasion d'affronter des Uruks ( bien qu'en me doutant qu'un match retour soit envisageable durant la bataille pour Osgiliath ) , je bondis lame vers le bas sur le dernier uruk qui peinait à éviter les coups de mes deux compagnons derrière son bouclier . La pointe s'enfonca dans la nuque du grand orque . Son cou musclé ne stoppa pas la lame qui émergea de l'autre côté du cou .

Mais , au moment de retirer mon épée du cadavre sanguinolant du soldat du mal , une cervicale bloqua ma lame . Appuyer mon pied sur le crâne casqué de l'uruk ne servit à rien , et trois nouveaux uruks surgirent sur le toit , tandis que les archers orques avaient atteints un angle de tir dans les ruelles adéquat .

"Vous deux ! Occupez-vous des uruks !"

A la suite mon ordre , je m'allongea sur le cadavre du mort retenant mon épée , et m'en servit de luge pour dévaler l'angle méridionale du toit . Le corps s'envola , moi dessus , et atterit sur le ventre avec un grand choc sur le sol . Le cadavre avait amroti ma chute , mais l'impact me fit lâcher mon épée et je roula , sonné , aurpès du corps sans vie , sur les dalles d'une ruelle déserte ...

Amrod coupa le bras d'un Huruk avant de le planter quant à moi j'éventrai celui qui me faisait face, le troisième me frappa mais j'évitai le coup. Amrod pendant ce temps la le tua. Il fallait descendre dans les ruelles rejoindre nos deux autres compagnons car le bruit du combat attirait toujours plus d'ennemis. Nous devions rester le plus possible ensemble, déjà des traits nous arrivais dessus. On trouva l'escalier qui descendait dans la rue. En arrivant dans la ruelle, Elegost s'était relevé et combattait contre deux orques avec Theodred. On se jeta dans les combat.

Amrod se jeta sur deux orques, qui aprés un combat contre des uruks n'étaient que de la pacotille, et les égorgea tout deux. Mais il apercut ensuite, au bout de la ruelle, un groupe d'orque et d'uruks, avancant vers nous et devancant...Un troll(Elegost l'avait réclamé). je me tournais vers mon capitaine, l'interrogeant du regard sur la stratégie à adopter.

"Mes amis , bien que j'apprécis énormément la découpe commune de trachée , genous , avants-bras et estomacs de nos adversaires orquesques , la situation actuelle me force à reconsidérer notre avantage qualitatif pour favoriser une tenttive dans la mesure du possible de survivre à un ennemi ô combien terrifiant et imposant . Pour cela , il me semble naturel de prendre le chemin du repli dans les règles de la dignité : je vous demanderais donc de ne pas abandonner vos compagnons d'armes ici présents et de rester dans la mesure du possible solidaires . Bon , voici venu le temps de prendre nos jambes à nos cous ..."

Alors que nos multiples adversaires venaient du sud-est , les ruelles débouchant sur le nord-ouest me semblaient fort sympatiques . Ainsi , nous courûmes dans la direction sus-nommée . Le problème de cette stratégie suffisamment veule pour me sentir rougir jusqu'au cou m'incita à dévier plutôt vers l'ouest afin de retrouver nos deux autres compagnons d'armes .
Theodred , Amrod et Jolane , bien que désirant fuir les pas du troll que nous sentons terriblement proches , me suivirent sans hésitation .
En débouchant à un carrefour , nous dûmes affronter sept orques surgissant du sud , ce qui ralentit considérablement notre course . Bien que nos ennemis furent vaincus assez aisément , la masse du troll apparut au détour d'une ruelle . Il était certes à une quinzaine de mètres , mais son cri fut un carburant révolutionnaire pour nous remettre en marche .
La rue que nous empruntâmes s'élargit , et en se dirigeant plus au nord , nous nous retrouvâmes sur le devant d'une bâtisse détruite dont un seul pan de mur restait debout . Debouts sur les pierres des murs effondrés , j'aperçus Faragorn et Ilas combattre une demi-douzaine d'uruks . Nous les rejoignîmes évidemment , mais le troll nous atteindra avant que nous ayons le temps de fuir à six ...