Patrouille de routine par Raine

1/

Les informations du témoin étaient cohérentes à celles de l'antiquaire, ce qui apaisa quelques peu les doùtes de Raine sur l'honnêteté du témoin.

"Et sans prendre en compte le vol, si vous me parliez de vous? Comment vous vous appelez, où vous vivez, qu'est-ce-qui vous a conduit ici au mauvais moment?"

Le témoin fut pour le moins surpris par cette question.

"Ben ... Mon nom est Ardolo, j'habite au deuxième niveau. Et puis ... bah, j'étais venu voir si je pouvais trouver quelque chose pour offrir à ma vieille mère pour son anniversaire ... C'est à dire qu'elle est plutôt bonne avec moi. Franchement, vous en connaissez beaucoup, des mamans qui logent toujours leur fils à trente ans ?"

Très intéressant. Monsieur vit encore chez sa mère. Pas vraiment le profil d'un voleur assommant des vieux marchands.

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1/ Autre chose à lui dire ?
2/ Tu fais par des tes réflexions à Agriac.
3/ Tu demandes son avis à ton coéquipier.
4/ Tu fais un appel à témoin.
5/ Tu rentres au poste de la milice.

4/

"Non, je n'en connaîs pas beaucoup, mais c'est pour l'instant le cadet de nos soucis..."

Raine s'éclaircit la gorge et fit face à la foule.

"Est-ce que quelqu'un d'autre ici présent a des renseignements à offrir à la milice sur le criminel à la cape rouge qui vient de voler une épée dans cette boutique? Est-ce que quelqu'un ici a vu ce qui s'est passé? Quelques chose de suspect auparavant, peut-être?"

Un grand silence.

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1/ Tu réitères ton appel à témoin.
2/ Tu demandes son avis à Agriac.
3/ Tu rentres au poste.

3/

Les villageois à l'air bouffi scrutaient Raine avec un air dépourvu de toute trace d'intelligence, et Raine aurait rêvé de distribuer une bonne paire de baffe à chaque membre de l'assemblée... Mais il avait un rapport à faire à son patron, et un suspect à arrêter, en admettant qu'ils parviennent à mettre la main sur une piste plus sérieuse dans l'avenir...

"Viens Agriac , il est temps d'aller faire notre rapport au patron."

Les villageois s'écartèrent vivement du passage de Raine . Celui-ci commença faire part de son avis à Agriac ...

"Tout ces badauds écervellés... A quoi leur servent leurs yeux, si ce n'est justement à apercevoir les criminels à l'oeuvre ?!"

Agriac ne trouva pas de bonne répartie à répondre...

"Bon, soyons optimistes et pensons à ce que nous savons de lui... Nous savons que notre suspect est un grand homme, avec de longs cheveux et une barbe, qu'il peut couper et raser à tout moment... Nous savons qu'il avait une queue de cheval, qu'il doit déjà avoir détâché. Nous savons qu'il a une cape rouge et une étoffe blanche, qu'il va évidemment ôter avant qu'on lui mette la main dessus... Et nous savons qu'il est brun... Ya-hou !"

Agriac était embêté. Il comprenait ta colère, mais se sentait coupable de n'avoir pu participer à la poursuite.

"Tu dois être crevé, Raine. Si tu veux, je m'occupe de faire le rapport au capitaine, et tu feras ta part demain matin. Vraiment, c'est le moins que je puisse faire ..."

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1/ Tu acceptes son offre.
2/ Tu refuses l'offre.
3/ Tu te rends compte que votre rapport risque d'être inconsistant et retourne sur les lieux du vol.
4/ Tu sautes à la gorge d'Agriac : "Ordure ! C'est toi, le voleur !!!"

2/

Raine lâcha un soupir plein de mépris. Il était aisé de remarquer qu'en plus de son associabilité coutumière s'ajoutait la frustration de revenir au poste de milice avec si peu.

"Crevé? Je suis en pleine forme merci! Et je suis assez grand pour faire le rapport moi-même, donc à moins que tu n'aies un élément à ajoùter que j'aurais manqué -à l'image de ce **** de voleur- , je peux me débrouiller tout seul."

"Bon, bon, ok ..."

Vous arrivâtes en vue du poste de la milice...


- Quelques temps plus tard, dans le bureau du capitaine ... -


"Voilà, chef, souffla Agriac. C'est tout ...
-Mouais. On a le Mordor à nos portes, et en plus des petits malins qui veulent incendier des magasins. Il nous fallait plus que ça..."

Le capitaine sortit une bouteille d'un tiroir de son bureau avec un verre.

"C'était pas la semaine pour arrêter de boire..."

Il se servit un verre sans en proposer à ses subordonnés. Il le but d'une traite et mit ses pieds sur son bureau.

"C'est marrant. Ce truc, ça me rappelle un autre machin qui était arrivé récemment.
-Hein ? questionna Agriac.
-Bah ouais ! Nan ?"

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1/ "Nan."
2/ "Maintenant que vous le dites, chef ... euh ...."
3/ "Expliquez-vous, chef. Que voulez-vous dire ?"
4/ C'est la faute à l'alcool. Tu dis bonsoir à tout le monde et rentre chez toi.
5/ Tu regardes tes pieds en réfléchissant à tout ça.

2/

"Maintenant que vous le dites, chef ... euh ...."

"Ah ! Vous aussi, Raine, vous trouvez ?"

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1/ "Ben ... ouais !"
2/ "Euh ... finalement, non."
3/ Tu réfléchis profondément pour ne pas passer pour un imbécile devant le capitaine. Tu es nouveau dans la milice, certes, mais tu n'es pas né de la dernière pluie et te tiens relativement informés des évènements ...?

3/

En vérité, Raine avait lancé le chef sur ce sujet plus par but de s'attirer les faveurs que par réel souvenir... Mais alors que son dépourvu était sur le point de se manifester extérieurement, le souvenir d'un autre rapport récent qu'il avait consulté afin de s'informer des affaires de la cité, lui revint...

"Oui, Chef . J'ai lu un certain nombre de rapports, parmi lesquels l'affaire de la taverne incendiée il y a quelques temps. Une épée avait également été volée, je pense donc qu'un certain lien entre ces deux affaires ne serait pas une idée des plus ridicules..."

Agriac ouvrit de grands yeux. Le chef se redressa un peu sur sa chaise.

"Bonne déduction, le bleu. Je vous laisse chercher des pistes de ce côté-là. Vous pouvez consulter les pièces à conviction et les rapports des miliciens qui étaient chargés de l'affaire."

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1/ D'abord, tu rentres chez toi pour prendre un peu de repos.
2/ Tu passes à la taverne pour chercher de nouveaux indices.
3/ Tu vas consulter les rapports sur l'affaire.
4/ Tu vas analyser les pièces à conviction.
5/ Tu demandes son avis à Agriac.

3/

"Très bien, Chef. Nous allons de ce pas lire tous les rapports précédents."

"Raine ! Tu dors? Youhou! Allez mon gars!DEBOUT LA-DEDANS ! ! !"

Raine fut réveillé en sursaut. Depuis hier, il était resté là à étudier les rapports antérieurs. Mais il n'avait pas été capable de tenir la nuit entière, et s'était écroulé sur les paperasses. On pouvait à présent lire sur son visage le rapport de la taverne incendiée. Luttant contre l'engourdissement de son réveil, il tourna ses yeux vers Agriac , qui était penché sur lui.

"Eh bien, on s'autorise une pause mon ami?
_Je me l'interdis... C'est ce maudit corps faible et fragile qui s'y autorise sans prendre en compte mon avis personnel.
_Plaît-il ??
_Arf! Laisse tomber! Il est quel heure?
_L'heure de commencer. Voilà ce qui arrive lorsqu'on ne prend plus le temps de vivre.
_Je veux coincer ce salaud , Agriac !
_Ca aurait été pas mal oui, mais voilà : dans la milice, on ne fait pas tout ce que l'on veut...
_En d'autres mots?
_Eh ben... On est là pour obéir aux ordres.
_Ce que je fais , et jusqu'à preuve du contraire, mes ordres sont d'arrêter les petits voleurs qui s'attaquent au bon peuple qui n'est pas fichu de se défendre de lui-même.
_Plus pour l'instant... Le chef a donné de nouveaux ordres. On oublie ce cas insignifiant du voleur d'épée, et on s'occupe d'une urgence."

Raine étudia le visage de son partenaire pour essayer d'y discerner une trace d'humour.

"Toi et moi, nous partons pour le septième niveau..."

*Il est sérieux, conclut Raine. La milice est-elle aussi dénuée de sérieux que celà dans tout le Gondor ? Pas étonnant que je sois passé entre les mailles du filet, jadis.*

"...pour traiter un cas gravissime de laisser aller. Nous savons de sources sûres qu'un dénommé..."

*Si tu me dis son nom, ça va...*

"...Brostin..."

*Il l'a dit... Je comptais en informer le chef pas plus tard que demainnnnn !*

"... , garde de la cour de la fontaine, divulgue aux soldats des informations sensibles qui devaient rester secrètes à tout prix, pour le maintien du moral des troupes. Depuis la chute d'Osgiliath , le moral n'est pas au plus haut tu sais...
_Non je le sais pas!
_...Hein ???
_J'en ai pas l'impression tu vois... Regarde en ville : pour une ville qui connaîtra d'un moment à l'autre un siège, je la trouve parfaitement relaxée. Les gens font le marché, les ménestrels viennent chanter des airs fêtards dans la taverne... Franchement, je ne vois pas en quoi le moral de la cité est au plus bas.
_De toute manière...
_Oui , je sais : les ordres sont les ordres. Alors en route... Allons nous occuper de ce Brostin ."