Patrouille de routine par Raine

[Le JDR qui va suivre va mettre en scène Raine, qui procède à son travail de milicien d'une manière plutôt physique...]



Fin d'après-midi.
Tu quittas la foule dans la rue, et entras dans le poste de la milice. Tous ces badauds n'ont fait que te ralentir. Déjà que ton voisin faillit te mettre en retard en râlant à propos des heures auxquelles tu t'entrainais, tu ne pouvais te permettre de laisser passer les gens, ta ponctualité pour ta patrouille journalière en dépendait.
Sans plus d'un signe de tête à l'attention de tes collègues, tu entras dans les vestiaires, saisis une clé dans ta bourse et ouvris ton casier pour t'équiper en vue de ta patrouille.

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Choisis l'équipement que tu vas emporter pour ta patrouille parmi tes possessions : armes, vêtements, argent, objets ...

Une fois équipé de tes armes, tu sortis des vestiaires et croisas ton équipier.

"Ah ! Raine ! Salut, tu vas bien ?"

Tu bougonnas une réponse plus ou moins positive.
Ton équipier, un certain Agriac, était dans la milice depuis une demi-douzaine de mois. Malgré sa bavarderie et sa maladroite envie d'en apprendre plus de toi, tu appréciais son implication dans son travail, au contraire de beaucoup des miliciens, fidèles à la paye plus qu'au poste en lui-même.

Votre supérieur hiérarchique parut.

"Bien. Vous êtes prêts pour la patrouille, à ce que je vois. Bon, aujourd'hui, rien de bien méchant, comme à l'accoutumée. Couvrez les rues principales du quatrième niveau. Quant le soleil commencera à pâlir, faites un petit tour dans le cinquième et revenez ici."

Vous quittâmes le poste de la milice, au sixième niveau, et vous dirigèrent vers la rue principale. Vous la descendîmes jusqu'à la porte du quatrième niveau.
En chemin, tu scrutas la foule pour remarquer d'éventuels têtes à surveiller. La foule était surtout composée d'hommes. Tu n'avais croisé que quatre femmes ensemble, et une bande d'enfants. Mais les rues étaient plus désertes qu'à l'accoutumée.

"Tu as vu, Raine ? Les familles sont de moins en moins nombreuses. Maintenant que ces salauds du Mordor ont pris Osgiliath, beaucoup ont quittés la cité pour les Fiefs... Il ne reste surtout que des soldats, leurs femmes parmi les plus courageuses et des orphelins de guerre ... Si tu veux mon avis, la situation ne va qu'empirer dans les prochains jours."

La porte passée, vous entamâmes votre patrouille. Tout se passait bien, juste une grand-mère vous arrêta pour râler contre un char à bœuf qui écrasait ses fleurs.

"Personnellement, Raine, je pense qu'une lance est plus efficace comme arme principale. Bien meilleure portée que les épées ..."

Raine soupira.

"Une lance, c'est pour arrêter la cavalerie. Une épée, t'as le tranchant et le perçant, pas dans une lance. C'est plus précis, moins encombrant, et ...
-PAR ICI ! Y'A UN VOL !"

La voix venait de quelques ruelles à l'est.

"Nom d'un Balrog ! s'exclama Agriac."

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1/ Tu t'élances en direction de l'endroit d'où venait le cri.
2/ Tu cours en direction de la porte, non loin, pour donner l'alarme.
3/ Tu continues ta patrouille, sans tenir compte du cri.
4/ Tu demandes son avis à Agriac.

1/

Agriac n'avait pas fini de pousser son étrange juron que Raine s'élançait déjà en direction de l'appel. Il avait attendu ce moment avec impatience, et maintenant qu'il y était, il allait montrer de quoi il pouvait être capable.

Tu ôtas de son chemin avec mépris un passant ramollis qui se tenait entre l'appel et toi.
Les ruelles étaient étroites dans ce coin. Il était difficile de progresser sans devoir se heurter à un badaud.
Tu tournas à ta gauche vers le lieu d'où tu pensais venir l'appel lorsque tu te retrouvas face à une charrette, transportant du foin et bouchant le passage.

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1/ Tu contournes la charrette par une ruelle adjacente.
2/ Tu escalades la charrette.
3/ Tu attends Agriac.
4/ Tu hurles au conducteur de la charrette de dégager son véhicule de la voie.
5/ Tu abandonnes ton objectif.

2/

Raine ne perdit pas de temps à attendre son coéquipier qui n'avait pas même encore tourné à gauche... Il escalada énergiquement la charrette en insultant le conducteur.

Une fois le dos de la charrette escaladé, tu peinas à avancer en ayant les pieds empêtrés dans le foin. Tu insultais le conducteur, mais tu pestais intérieurement contre tes propres difficultés.
Tu parvint enfin à l'avant de la charette et te préparait à sauter à côté des chevaux, lorsque le cocher te saisit par le bras.

"Hé ! Qu'est-ce que vous faites sur ma charrette ?"

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1/ Tu te débats de l'étreinte du conducteur.
2/ Tu frappes le conducteur pour qu'il te lâche.
3/ Tu dégaines ton épée pour le convaincre de te lâcher.
4/ Tu lui expliques calmement que tu fais ton boulot de milicien, et que tu es en train de rentabiliser ses impôts.
5/ Tu t'excuses d'être monté sur sa charrette et lui demandes de le dédommager.

2/

Raine fut sidéré : de quel droit ce vil gueux osait-il ralentir Raine en le retenant ? S'il en avait eu le temps, Raine aurait donné une bonne leçon de responsabilités à cet inconscient, mais il avait un problème plus important à résoudre dans l'actuel, alors il allait devoir faire court... Le poing droit du milicien vola droit dans la face du paysan.

"Ne gênez pas la milice dans ses interventions!"

[ (Niark !) ]

Ton poing frappa le cocher au nez. Immédiatement, il lâcha ton bras pour empêcher le sang de couler.
Tu sautas de la charrette et repris ta course.
Tu tournas vers la droite, puis à gauche à une nouvelle intersection et arrivas devant une foule de civils, devant une boutique à la porte défoncée.

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1/ Tu continue ta course vers l'avant de la rue.
2/ Tu interroges les badauds pour savoir par où est partit le voleur.
3/ Tu interroges les badauds sur l'apparence du voleur.
4/ Tu rentres dans la boutique pour chercher des indices/interroger le boutiquier.
5/ Tu attends Agriac.
6/ Tu abandonnes la poursuite.

2/ , encore et toujours...

Raine demanda sans attendre par où était parti le voleur. Des renseignements sur l'apparence du bonhomme n'auraient pas été de trop, mais cela aurait réduit à néant toutes les chances de le rattraper durant sa fuite. Par ailleurs, l'approche d'un milicien à sa recherche pousserait peut-être l'individu à se trahir en commettant une erreur.

Un grand silence s'installa dans la foule après ta question. La plupart ont dû arriver après l'évènement.
Un homme d'une trentaine d'année, petit, maigre et en vêtements gris, s'avança tout de même dans la foule. Il indiqua une ruelle qui partait vers le troisième niveau.

"Il ... il est parti par là !"

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1/ Tu fais confiance au témoin et emprunte la ruelle indiquée.
2/ Tu questionnes le témoin pour être sûr de ses informations. Peut-être est-il un complice.
3/ Tu attends Agriac.
4/ En allant vers le troisième niveau, tu sors de ton périmètre de patrouille. Tu abandonnes donc la poursuite.

"1/"

Raine n'avait aucune confiance envers l'inconnu. En fait, aucun inconnu , eut-il porté une auréole de lumière au-dessus de la tête, n'aurait eu sa confiance immédiate. Néanmoins, Raine dut se résoudre à suivre les indications de l'homme, de peur de laisser fuir le fugitif. Alors que Raine se remettait en route, celui-ci lança des instructions rapides à la foule.

"Que cet homme n'aille nul part, remettez-le à mon coéquipier lorsqu'il arrivera ici!"

Si cet homme était un complice qui l'avait lancé sur une fausse piste, il allait avoir à faire à lui...

Que le badaud mente ou pas revenait de toute façon au même : le bout de la rue menait sur un carrefour ....
En face, la rue menait aux murs du niveau inférieur.
A droite, la rue menait vers des commerces dans des allées fréquentées.
A gauche, la rue menait vers un quartier résidentiel.

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1/ Tu vas en face.
2/ Tu vas à droite.
3/ Tu vas à gauche.
4/ Tu fais demi-tour.
5/ Tu attends ici.

4/ (Comment ça , je me défile ?)

Raine arriva au carrefour, et hésita un court instant sur la direction à prendre... Le carrefour était vide, pas une âme qui vive, donc aucun témoin éventuel... L'homme pouvait être parti dans n'importe quelle direction. Raine poussa un soupir soulignant sa frustration, puis dut se résoudre à retourner au magasin. Arrêter le criminel en fuite était un rêve. Passer pour le roi des crétins en prenant une direction au hasard qui ne serait à coup sùr pas la route du criminel , c'était la réalité. Et Raine n'était pas un crétin.

En revenant devant la boutique, les badauds étaient toujours là. Tu aperçus Agriac qui écoutait le témoignage du passant qui t'avait indiqué la route.

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1/ Tu vas voir Agriac pour raconter tes mésaventures et pour voir ce que vous allez faire au futur.
2/ Tu vas interroger le témoin.
3/ Tu rentres dans la boutique chercher des indices.
4/ Tu interroges les autres civils présents.
5/ Tu rentres au poste de la milice.

1/

Raine se dirigea vers Agriac à travers la foule, en poussant de côté un gros monsieur qui ne s'était pas écarté de son chemin. Celui-ci voulut protester, mais abandonna rapidement l'idée en comprenant qu'il s'agissait d'un milicien.


"Un peu d'investigation s'impose. Y a trop de direction et aucun témoin à ce foutu carrefour, on l'aura pas pour tout de suite mon gars..."

En te voyant arriver, Agriac sembla déçu.

"Oh ? Tu ne l'as pas chopé ..."

Tu te retins de lui rétorquer que lui non plus n'as pas attrapé le voleur, mais la mission passait avant.

"Bon alors, qu'es-ce qu'on fait ?"

Bon alors, qu'est-ce que vous faites ?

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1/ Tu interroges le témoin.
2/ Tu rentres dans la boutique et inspecte les lieux.
3/ Tu vas interroger le boutiquier.
4/ Tu fais un appel à témoin dans la rue.
5/ Tu rentres au poste.

3/

"Commençons déjà par connaître le contexte du vol... Parce que pour l'instant, on ne sait pas qui a volé quoi à qui..."

Sur ce, Raine pénétra dans la boutique en marchant impitoyablement et sans remord sur la porte défoncée...

Tu pénétras dans la boutique, suivi par Agriac. Apparemment, tu te trouvais chez un antiquaire, car des tas de vieilleries plus ou moins lustrées étaient exposées sur des étagères.
Tu te dirigeas vers celui qui semblait, au vu de sa mine d'enterrement, le propriétaire des lieux. C'était un vieillard dont le qualificatif le plus approprié était "inoffensif". Il massait sa tête en gémissant.

"Vous êtes le proprio ?
-Ah ! Vous m'avez fait peur. Euh ... oui ... c'est bien moi.
-Qu'est-ce qui s'est passé, ici ?
-Il y a eu un vol !
-Bon, merci, mais j'étais déjà au courant. Je voudrais votre témoignage.
-Ben ... Un homme est entré. Il s'intéressait à plusieurs de mes articles de valeur, parmi les plus précieux. Il désirait des objets que je n'avais pas en exposition. Il me paraissait tout à fait sympathique, donc je lui ai montré les articles que je m'étais procuré mais que je ne vendais pas, en arrière-boutique. A ce moment, il sembla beaucoup s'intéresser à une épée. Il voulait me l'acheter, et était près à y mettre le prix, mais je lui disais pourtant que ce n'était pas à vendre ... Là, il m'a frappé, et ... j'ai perdu connaissance. J'ai entendu un de mes clients crier, et je me suis réveillé. J'ai vu qu'il avait pris des bûches de ma cheminée et qu'il les avait placé à côté de les meubles ! J'ai réussi à éteindre le feu, mais j'ai bien cru que tout mon magasin avait être dévoré par les flammes..."

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1/ Tu poses de nouvelles questions au boutiquier.
2/ Tu fais par de tes réflexions à Agriac.
3/ Tu inspectes les lieux.
4/ Tu vas interroger le témoin.
5/ Tu rentres au poste faire ton rapport.

1/

"Décrivez-nous l'homme en question."

Agriac haussa les sourcils en regardant Raine comme s'il s'était aperçu que celui-ci possédait une paire d'ailes... "Nous" , qu'il avait employé... Agriac s'était attendu à ce que Raine s'arroge toute la gloire. Peut-être parviendrait-il un jour à faire plus amples connaissances...

"Le décrire ... ben ... il était habillé dans une étoffe blanche, et possédait une cape large. Une cape rouge. Il était grand, possédait une barbe de trois jours, les cheveux longs, en queue de cheval... Voilà, je ne sais pas trop quoi vous dire de plus."

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1/ Tu poses de nouvelles questions au boutiquier.
2/ Tu fais par de tes réflexions à Agriac.
3/ Tu inspectes les lieux.
4/ Tu vas interroger le témoin.
5/ Tu rentres au poste faire ton rapport.

(Comment ça, je ne me foule pas dans les choix ?)

1/

"Moi je sais trop quoi vous me dire de plus : était-il brun, blond, rouquin? Et était-il gras ou au contraire en aurait-il eu bien besoin? Ce genre de trucs vous voyez..."

Il avait formulé celà sur un ton quelques peu cassant, qui laissait deviner que le milicien aurait déjà voulu en avoir fini avec le boutiquier pour passer à plus intéressant.

L'antiquaire fut surpris par ce ton.

"Ben... Il était grand, de corpulence... normale. Et ... bah, cheveux bruns..."

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1/ Autre chose à lui demander ?
2/ Tu fais par de tes réflexions à Agriac.
3/ Tu inspectes les lieux.
4/ Tu vas interroger le témoin.
5/ Tu rentres au poste faire ton rapport.

4/

Raine s'apprêtait à remercier l'antiquaire pour ses renseignements, mais se retint au dernier moment... Après tout, c'était lui qui rendait un service en se chargeant de retrouver le criminel, il était normal que la victime lui vienne en aide. Raine se tourna vers la sortie.

"Allons intérroger le témoin à présent. Viens, Agriac ."

Agriac hésita un instant, puis s'adressa à l'antiquaire.

"Eh bien, nous vous remercions pour vos renseignements monsieur...
_ Agriac ! Grouille-toi , on a un témoin à intérroger je te dis!
_ ..."

Le témoin attendait toujours devant la boutique.
Très méfiant envers lui, tu lui posa tes questions avant qu'Agriac puisse dire un seul mot.

"Alors comme ça vous avez vu le voleur ?
-Ou..ais. Enfin, entraperçu.
-Comment ça, entraperçu ?
-Ben, je n'ai pas vu son visage, mais je l'ai vu passer. J'étais dans la boutique quand j'ai vu sortir en courant un homme avec une cape rouge avec une grosse épée à la main. Je me demandais pourquoi il partait si vite, quand j'ai commencé à trouver ça suspect. Juste après, je voyais une armoire au fond de la boutique en train de cramer... J'ai compris que c'était un vol, alors j'ai crié et j'ai attendu l'arrivée de la milice ...
Quand vous êtes arrivé, vous m'avez demandé par où il était allé, alors je vous ais dit par où il était allé, quoi ..."

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1/ Tu demandes d'autres informations.
2/ Trop suspect, ce gars. On l'embarque.
3/ Tu fais part de tes réflexions à Agriac.
4/ Tu demandes à Agriac ce que vous ferez mieux de faire.
5/ Tu vas faire ton rapport au poste de la milice.