Récit de l'aventure en Terres Solitaires

Voici l'histoire de joyeux gondoriens partis loin loin loin, en quète d'aventure et de trésors...

5H du matin . Il fait encore nuit . Un petit groupe de joyeux et très sympatiques gondoriens franchissent l'enceinte de Minas Tirith , pendant que tous le monde dort , sauf Barahir qui n'arrive pas à fermer l'oeil.

Leur meneur , brave et courageux , téméraire et vaillant , se nomme Elegost aux neufs doigts ( un orque lui en a coupé un lors d'une " escarmouche " en Terres Solitaires , si si c'est vrai ! ) . Il a l'air inquiet, mystérieux, triste également . Il ne reviendra peut-être pas ... En vérité il ne reviendra pas...enfin c'est ce qu'il pense...
Il est accompagné d'un grand cavalier , chevalier de la Cité Blanche , Mithrandir le Resplandissant !
Leurs deux écuyers les accompagnent , ainsi que 4 rangers de bonne compagnie . Ils partent vers les lointaines Terres Sauvages...

Se joint à eux un noble mais mystérieux individu dont personne ne connait le nom...
Il est encapuchonné et est habillé tout de vert et de marron mais on distingue tout de même une cotte de maille sombre sous ses habits presques en lambeaux...
Monté sur son destrier, il rejoint le groupe et s'apprette à partir...

Je fais de meme en rejoignant le petit groupe qui sort de la Cite Blanche arrivé a la hauteur d'elegost il me regarde et on s'echange quelques mots il semble perturbé par les choses qui nous attendent.
Contrairement a mon habitude je suis vetu d'une longue cape qui cache entierement mon corps,mon armure et mon epée. Je suis fin pret pour cette nouvelle aventure qui j'espere se montrera benefique.

Voila des jours que nous chevauchons jusqu'à l'épuisement le plus total, et nous avons désormais pris l'habitude de dormir en selle...
Après une légère escarmouche au sud de la Lórien, et après avoir perdu un de nos hommes, trop amoché pour continuer, nous arrivons en territoire béornide à la tombée de la nuit du 12ème jour...

Me réveillant, surpris d'avoir parcouru déjà autant de distance, je commence à me présenter à la troupe, qui n'a qu'à peine fait connaissance depuis le début du voyage...
Mon nom est Elminwë, fils de Ganatinwë, elfe du nord (mais en Gondor, tout le monde me prend pour un homme du fait de ma petite taille par rapport à mon peuple)...
Elevé depuis mon tout jeune âge par un vieillard, j'ai été élevé dans la guerre et les bains de sang...
Racontant mes petits voyages à travers terres et mers, je chante le triste sort de ma famille...

La troupe de voyageurs arrive à présent près d'une petite clairière où elle se repose confortablement, ou tout du moins comme le permettent les conditions du voyage...
Prenant le deuxième tour de guet après Elegost, j'appercoit très nettement de petits yeux rouges se rapprochant du campement, comme une bête rampante de la taille d'un renard... Les grognements et hululements des animaux me tiennent en éveil jusqu'à la fin de mon tour de garde...
La nuit se passe sans encombres et au matin levant, le groupe reprend la routine quotidienne en ce 13ème jour de voyage...

A la sortie d'un bois , nous arrivons au domaine de Beorn III , Roi des Beornides .
Il loge dans l'ancienne ferme de Beorn Ier , premier de la dynastie . Cette ferme est entourée de clôtures , mais une entrée nous fit passer dans une cour .
Nous voyant , trois moutons s'en vont , revenant cinq minutes plus tard avec un homme de haute taille , à la barbe brouissailleuse .
Il vient vers moi en souriant, me reconnaissant, il m'appelle:
" Racaillost ( mon nom chez les Beornides , j'étais un ermite en Terres Solitaires dans ma jeunesse ) !!!! AAA !!!! Quel bon vent t'amène ici ? ( notez qu'il se permet de me tutoyer , me connaissant depuis bien longtemps ) .
- Le temps nous est compté , Gravelourd , lui dit-je . Je te présente Mithrandir de Minas Tirith , et Elminwë , elfe du Nord. Mes amis, voici Gravelourd VIII, fils de Beorn III . Pourrais-t'on voir ton père ???
- Suivez-moi , mais laissez vos armes ici . Il est méfiant envers les étrangers , bien qu'il te connaisse . "

Lui obéissant , nous le suivons dans la ferme, jusqu'à une chaumière, porte et volets grands ouverts .
Traversant un couloir, notre guide nous conduis dans une Grande Salle, où se trouve un vieil homme à l'air brave et une dame, svelte pour sa race .
L'Homme vient vers moi et me fais le salut beornide .

Deux heures plus tard , nous nous trouvons dans la salle de réunion .
"Cette affaire n'est pas la notre, Racaillost, bien que le Mordor a toujours été notre ennemi commun. Nous ne pouvons rien pour le Gondor, désolé .
- Mais Dol Guldur se renforce, elle aussi ! Cette forteresse en Ithilien fait tourner nos regards vers elle , pendant que votre premier ennemi se renforce, lui répondi-je . Dol Guldur ne tardera pas à vous attaquer . Si les forces maléfiques qui la gouverne apprennent notre victoire au Sud, elles perdront de l'assurance !!! Et puis ils avaient fait des prisonniers, ces maudits orques ! On a pu sauvé Gartagast , fils de Trastagast , Eltrachep , fils de Feltrachep , Ilastared , fils de Arthasemir ....
- QUOI ???? ILASTARED DE DOL AMROTH ??????
- Oui , celui qui vous avez sauvé d'une embuscade au Sud de la Forêt Noire , il y a dix ans . Il s'est établi en Gondor peu après moi .
- C'est bon , Racaillost . T'as gagné le pompon , je viendrais moi-même , ainsi que Gravelourd et mon neveu Bystrand . Je vais l'appeller....
BYSTRAND !!! BYSTRAND ! C'EST TONTON BEORN III !!!! VIENS ICI TOUT DE SUITE ! "
Un jeune beornide, qui devait avoir une dizaine d'années , descendit des escaliers dans le fond de la salle .
" Je suis là, tonton Beorn .
- Attention à ce que tu dit ! Moi c'est Beorn III ! Bon , les enfants , armez-vous ! On part en guerre ! Ha ha ha ha ha !!!! Cap vers le Gondor !
- Euh... non, pas vraiment . On a un détour à faire en Erebor ....
- Chez les Nains ???? "

Et nous voici partis vers l'Est , vers le Mont Solitaire . Notre voyage dans les montagnes grises ne sera pas de tout repos, mais nous pouvons compter sur les épées beornides que nous a offert Beorn .
Nos écuyers nous ayant rejoins, le départ fut donné après une nuit de repos...

Nous nous dirigeons donc vers les Monts Solitaires pour aller chercher de l'aide chez les nains, désormais accompagnés de nos nouveaux amis les béornides...
Après une dure journée de marche, nous nous arrêtons pour la nuit dans un bosquet près de la route. C'était à moi de monter la garde:

Je commencais a somnoler car cela faisait tout de même plus d'une heure que je montais la garde quand tout à coup je repère une présence suspecte: une masse sombre et bizarre... cette ombre me semble presque familière, je l'ai déja vu pendant notre trajet...
Je suppose que c'est un groupe de pisteurs orques qui nous suit depuis quelques jours. Je décide donc d'alarmer discrètement mes compagnons et au moment où je réveille Elegost, une flèche assasine confirme mes soupçons et vient se loger dans mon epaule.
Elegost se lève aussitot, bande son arc et tire sa flèche qui termine sa course en pleine tête du pisteur.
Je m'effondre, pris de douleurs par la flèche... Elmínwë arrive, s'agenouille près de moi et me tend un morceau de cuir: je comprend alors qu'il va faire tout pour me maintenir en vie... Il tire sur la flèche et un giclement de sang le percute au visage alors que je pousse un hurlement à faire frémir le plus courageux des orcs.

Prenant mon épée, je hurle: "Pour ma cité" et charge l'orc le plus près de moi: surpris par mon courroux, celui-ci n'a même pas le temps de se baisser avant de se faire couper le bras puis de recevoir ma lame sombre dans le ventre... Il s'écroule, vaincu...
Me tournant pour voir l'état de mon camarade souffrant, j'apperçois un orc à l'aspect encore plus répugnant que les autres, tirant un bâton enflammé derrière lui et s'approchant de Mithrandir, encore allongé...
Décrochant mon arc, je lui loge une flèche dans la jambe: coup précis qui le fais s'écrouler dans la braise du feu ardent...
C'est à ce moment que s'arrête mon récit, lorsqu'un orc rampant me loga sa dague dans le ventre...pris de douleur, saignant abondamment, je m'écroule petit à petit et mes pensées partent au loin...


Le soleil se lève, les oiseaux chantent encore: je me demande où je suis lorsque tout à coup, Elegost se présente à moi...3 jours sont passés mais j'ignore ce qui se passa après ma chute...

Les orques ont fuit après une lutte farouche les opposant à mes rangers, Mithrandir et moi , qui m'était réveillé très vite .
Les Beornides n'ont participé à la bataille qu'à la fin car ils étaient partis prendre un peu de congé. Mais Gravelourd est venu au dernier moment avec ses hommes, et les orques ont cessé le combat à ce moment.

Un des mes vaillants hommes est mort d'une pique orque. Nous l'avons incinéré près d'un bosquet, puis recouvert ses cendres de terre. Son cheval sert maintenant de bête de somme mais sera toujours considéré comme la monture d'un héros qui sauva la vie de nombreuses personnes en effectuant ce voyage.

Durant les trois jours où Elmínwë est resté inconcient, nous l'avons transporté sur son cheval et l'avons pansé avec inquiétude, le voyant entre la vie et la mort.
La route se poursuivait à l'Est pendant ce temps, puis le jour du réveil de notre compagnon elfe, le Mont Solitaire se dessina à l'horizon, creusant les nuages et dépassant tout arbre.

Au loin nous entrevoyons le Mont Solitaire. Nous empruntons un chemin sinueux mais très pratiquable où nos chevaux avancent avec aisance et rapidité.
Mais au detour d'un tournant nous aperçevons un homme qui semble agé: il a l'air depité car sa charette a un roue de cassée. Il nous interpelle:
-"Bonjour mes seigneurs, offriez-vous votre aide à un pauvre homme qui ne peux plus se déplacer sans sa charette brisée?"
-"Nous voulons bien te venir en aide, brave homme."
-"Merci infiniment"
Nous nous dépêchons donc de remettre en état la charette et accompagnons l'homme à son village.
Nous sommes accueillis comme des rois car l'homme que nous venons d'aider est un homme très respecté dans son village et honoré de tous, vu son grand age. Il nous décrit la vie dans la région et explique que la charette que nous venons de reparer et le seul moyen de commerce pour le village.
Le vieil homme nous invita à passer la nuit sous son toit et à l'aube, nous nous préparâmes au départ.
Les villageois, fort courtois, nous remercièrent encore et nous donnèrent des vêtements et de la nourriture.
Nous recevons donc chacun un ensemble vert banal, mais qui semble magique...

Nous repartons le coeur chaud grâce a notre bonne action.

Etant resté quasiment muet lors de notre escale, comme à mon habitude, j'explique à mes amis que ces vêtements devaient être tressés dans la Forêt Noire, auprès de mon peuple car la couleur de ces vêtements paraissait changer légèrement à l'ombre...

La route se poursuivit ainsi jusqu'à notre arrivée au pied du Mont Solitaire, mais un problème auquel nous n'avions pas pensé se posa: l'entrée du tunnel, était, comme à l'accoutumée chez les nains, dissimulée et observable seulement par les nains...

Ainsi nous passâmes 2 jours à chercher l'entrée...en vain...
Dans la matinée du 3ème jour, me vint une idée: chercher un nain et lui demander son aide, idée bête mais qui porta son fruit...

En effet, posant mon oreille contre la paroie du mur, j'entendis un pas lourd, typique des nains... Connaissant le désaccord entre les nains et les elfes, je me barbouilla la figure avec de la terre pour paraître aussi "humain" que possible... Si j'arrivait à tromper mes amis, je pourrait aisément duper un nain !
Ce ne fut pas le cas, quand je le trouvait, en train de déjeuner près de sa pioche, il se tourna vers moi et à ma grande surprise parut calme:
"Salut, elfe" me dis-t'il...
Ebahis, je lui répondis et lui fit le bonjour.

Pendant ce temps, mes amis Elegost, Mithrandir et les autres, cherchaient désespérément une entrée en tâtant la montagne...
C'est alors qu'ils me virent, accompagné de Borïn, nain des montagnes sollitaires...
Après les présentations, il nous amena à 2 lieues d'où l'on cherchait et nous fit rentrer dans le palais nain...à la grande surprise de ses habitants, légèrement "distants" des étrangers...

On nous mena vers la salle du trône , ou siégait Balfor VII , Roi sous la Montagne .
Un nain pris la parole : " Roi , voici de visiteurs venus du lointain Gondor , et les trois ainés de la race des Beornides avec eux . Permettez moi de vous présentez tout particulièrement Elegost , fils d' Elegond , horiginaire de Dale ( pour la petite histoire , j'étais Garde Royal du Roi de Dale , mais je m'en fus en exil , pris de honte quand mon seigneur fut tué à la bataille des Monts Gris , seul avec moi , surpassé en nombre . ) . Il vient réclamer votre aide pour sa patrie attaqué par mille forces maléfiques .
- Oui , Roäc II , mon messager personnel ( un corbeau ) , a eu vent de votre venu . Soyez les bienvenus . " .

Bon je ne site pas les heures de pourparlers , mais une caravane naine en direction de Minas Tirith avait déjà été attaqué par des gobelins , en provenance de leur sacré forteresse .
Les liens entre la ville d'Erebor et le Gondor étaient forts , biens que les deux patries soit éloignés . Le Roi sous la Montagne nous confia un régiment de 20 guerriers nains bien entrainés . Il avait aussi fait venir le Roi de Dale et le Maître d'Esgaroth . Ceux-ci , voulant raffermir leurs liens , envoyait , à eux deux , un trentaine de guerriers volontaires . Le Roi avait aussi envoyé un corbeau au Roi des Elfes de la Forêt , il nous attends sous les 10 jours .
Nous restâmes trois jours à la Montagne . Je fus pardonné pour mon passé , et je reçus le rang d'héros de Dale , pour avoir défendu l'ancien roi contre un grand nombre d'ennemi , bien que celui-ci soit mort . On nous confia des arcs d'if d'Esgaroth , conçu sur le modèle de celui de Bard I , l'homme qui tua Smaug .
Et le voyage de retour commença , cap plein sud ....

Et nous voila partis pour la foret noire avec nos nouveaux compagnons: les nains, nous allons demander de l'aide chez les elfes...
La route est longue et se passe sans problemes jusqu'a notre arrivée a l'oree de la foret noire, la tout devient tout a coup plus sombre, on pourrait meme qualifier l'atmosphere de terrifiante nos chevaux sont morts de peur et ne veulent pas entrer dans la foret.
Apres un long moment d'hesitation Elegost prend l'initiative et entre dans la foret, nous le suivons de pres.....
Plus nous avancons dans le chemin et plus la lumiere se fait rare pour devenir au bout de quelques minutes inexistante.
Notre progression est lente, nous sommes comme etouffés par la vegetation qui nous entoure et nous perdons tous sens de l'orientation.
La fatigue commence a se faire ressentir chez tous nos compagnons et une ombre inquietante semble nous suivre, nous entendons des bruits dans les arbres proche du chemin ou nous nous trouvons...
L'ensemble de la compagnie est terrifié, tous le monde se pose la question:serait ce bel et bien les mysterieuses araignees de la foret noire?....

Nous continuons cependant notre chemin, engoissés, mais ne voulant pas nous arrêter malgré la fatigue...
Nous chevauchons au pas durant près de 3 heures, jusqu'à épuisement...mais tout à coup, me retournant, j'aperçoit une ombre qui s'apprête à absorber un de nos écuyers !
Les longues pattes velues s'enroulent doucement autours de notre confrère qui tombe, étouffé en quelques instants...je décroche mon arc et tire une flèche dans une des pattes de la bête qui s'éloigne en une seconde... mais l'étrange cri qu'elle dégage se multiplie autours de nous...se rapproche, se rapproche...
Puis dans un cri ignoble, nous nous retrouvons encerclés par d'ignobles araignées de près de 70 cm, je distingue aisément que deux d'entre elles mesurent bien 1m 60 de large !!!

Directement, comme paralysés par un trait invisible, plusieurs de nos hommes s'écroulent...mais les béornides ne semblent pas touchés par ce mal, et ils se défendent férocement: déjà 3 bêtes sont à terre, mais la vague de pattes ne cesse pas de croitre...

La bataille, qui semble perdue pour nous, malgré les exploits de nos guerriers, à fait déjà 18 blessés, ou morts...

Lorsque tout espoir a disparu, une volée de flèches terrasse une bonne partie des assaillants, et met en déroute l'autre partie: je pense immédiatement à des elfes...

Cependant, malgré leur aide, rien n'est gagné...comme chacun de nous le savons, ils n'aiment pas les étrangers, et la présence d'une troupe naine n'arrangera pas la chose....

Heureusement, nous sommes accompagnés d'un elfe: Elmínwë ! Et que les nains vivent de plus en plus en symbiose avec les elfes ....

Les pertes des deux camps sont de 23 morts: 2 nains , 4 hommes et 17 "attercops" (ou araignées).....

Nous présentant à nos sauveurs, nous pouvons accéder à la salle du trône car, nous suivant depuis notre entrée dans la forêt et le corbeau du Roi sous la Montagne les ayant averti, le Roi des elfes nous permis de le voir).

Sous prétexte d'Alliance entre Hommes et Elfes et, rappelant les sombres heures de l'Ultime Alliance, un détachement de 40 elfes nous suivras.
Les blessés furent soignés. Nos gourdes, remplies.

Le voyage de retour pouvait enfin commencer: ce n'était pas trop tôt.

Après un bref passage chez nos amis les elfes, notre compagnie se dirige vers Minas tirith....
Nous quittons donc la Forêt Noire qui nous semble bien moins effrayante depuis que les elfes sont avec nous. Nous ne rencontrons pas de soucis jusqu'à la sortie de la forêt et arrivé à un croisement nous rencontrons une troupes d'hommes "sauvages".
Dans l'optique d'obtenir des alliés pour la guerre, nous leur demandons si ils veulent se joindre à nous.
Un des "sauvages" qui se detache du groupe autant pas sa carrure que par ses vetements vient nous parler et après beaucoup de negociations, il conclut que notre tache (vaincre les orcs dans l'Ithilien) n'est pas sa priorité et décide donc de ne pas nous venir en aide. Cependant, il nous offre tout de même à chacun de nous, une magnifique paire de canons d'avant bras.
Même si ces "sauvages" n'ont pas rejoins la compagnie, notre rencontre a eu des effets benefiques. Et de toute facon toutes experience est bonne à prendre...

Alors que le ciel est couvert et que la nuit commence à tomber, le hurlement des loups se fait entendre... Hardis, mais fatigués de notre aventure, nous levons un camp et allumons un feu.
Cette première soirée avec les elfes, en dehors de la Forêt Noire, fut très agréable: en effet, de nature joyeuse, les elfes aiment danser, et j'en suis moi-même une preuve vivante, (bien que je ne soit pas très doué dans cet art, en comparaison de mes confrères, étant assez jeune).
Nous chantâmes jusque tard dans la nuit, mais je ne pourrais dire l'heure, m'étant endormi rapidement.

Lorsque la Soleil se leva, nous débutâmes notre chevauchée, qui nous rapprochait un peu plus du royaume du Gondor.
Ce fût vers 3 heures de l'après-midi, que nous atteignâmes le Rohan, pays des dresseurs de chevaux.
Tandis que nous chevauchions, un cor retenti dans l'air, poussé par le vent de l'ouest, puis un grand grondement se fit entendre et le sol se mit à trembler.
A ce moment, pour moi, ce fut l'un des moments les plus joyeux de ma vie: près de 200 cavaliers en armes du Rohan venaient nous rejoindre pour combattre les orcs. Menés par Eormen le Grand, ils avaient été avertis par le messager du roi Elessar, et faisaient route vers le Gondor, lorsqu'ils nous apperçurent au loin.

A présent très nombreux, et représentant de nombreuses races, notre petite armée continua sa route vers notre terre, notre cité...avec l'espoir d'y arriver dans l'après-midi du lendemain...