Défense d'Osgiliath

Berethor se tenait à l'avant de l'armée d'infanterie du Gondor. De faibles troupes avaient rejoint des troupes encore plus faibles sur place... Mais ce combat devait avoir lieu : Osgiliath était, et avait toujours été un point stratégique de grande importance, et il était plus qu'important de la tenir. Mais cette fois les hommes de Gondor se faisaient surpasser dans cette lutte pour la Citadelle des Etoiles. Berethor avait donc décidé de prendre la tête d'une armée d'infanterie qui pourrait soutenir les troupes déjà sur place. Il aurait pû rester à Minas Tirith, mais il désirait être au front, au milieu de ses hommes...
La cavalerie les rejoindrait dès qu'elle se serait occupé des troupes ennemies en Anorien.
Une fois l'armée arrivée à Osgiliath, il fit venir un des lieutenants présents sur place, afin d'avoir un point de vue sur les combats déjà en cours.

"Lieutenant Arasten, au rapport."

Le lieutenant se mit immédiatement au garde à vous, et semblait penser à s'agenouiller devant Berethor.

"Oublions le protocole, il y a des choses plus importantes. Comment se déroulent les combats ?"
"Eh bien, assez mal. Je pense que sans votre soutien nous n'aurions eu aucune chance. Mais..."
"Allez droit au but. Chaque seconde compte."
"Il nous faudrait défendre trois points stratégiques : une place, une forge et une tour et ses alentours."
"En quoi ces points sont-ils importants ?"
"Ce sont des points de circulation importants... Depuis ces endroits, on peut aller presque partout dans Osgiliath."
"Bien. Vous avez déjà des hommes sur place ?"
"Oui. Mais ils sont tout au plus trente, répartis également entre tous les lieux que je vous ai cité."
"Je vois. Je vais répartir les hommes de façon à pouvoir apporter le meilleur soutien possible."

Berethor se retourna vers les hommes qui l'avaient suivi. A leur tête se tenaient Amrod et Theodred, chacun devant les troupes qu'il était censé diriger. Une trentaine de rangers derrière Amrod, et environ soixante-dix fantassins derrière Theodred. Il faudrait les répartir efficacement.

*Des rangers pour la tour. De là-haut, ils auront une meilleure vue et un meilleur angle de tir. Ils seront plus efficaces comme ça.*

Berethor se retourna vers le lieutenant Arasten.

"Avez-vous déjà des rangers au front ?"
"Oui. Cinq d'entre eux sont actuellement à la place, et trois autres à la forge. Je ne sais plus exactement combien il y en a à la tour. Entre trois et cinq. Et ces chiffres ne comprennent pas ceux qui sont morts depuis qu'ils ont été envoyés là-bas..."
"Merci de l'information."

*Cent soldats supplémentaires. Trois points à défendre. Environ dix personnes par endroit. La tour n'aura besoin que des rangers que nous avons amené. La place aura besoin de plus d'hommes, c'est un lieu ouvert. Je laisserai Theodred s'en occuper. Déjà qu'il n'a pas l'habitude de diriger, alors en plus s'il devait combattre dans un endroit trop complexe...*

Berethor venait de décider de sa stratégie et de la répartition des hommes parmi les points qu'il faudrait défendre... Il fit donc face à ces hommes, et annonça d'une voix claire :

"Nous allons devoir combattre séparément. Amrod, tu auras les rangers sous tes ordres. Tous les rangers. Vous devrez défendre la tour que vous voyez plus loin."

Berethor tendit la main vers une tour à l'est de leur position.

"Il y a déjà quelques hommes sur place, mais ils auront besoin de tout le soutien que tu peux leur apporter. Le Gondor compte sur toi !"

Berethor fit un signe de tête à Amrod, et se retourna vers Theodred.

"Quant à toi, prend quarante-cinq hommes avec toi. Vous irez défendre la place que le lieutenant Arasten vous indiquera. Cette fois aussi il y aura des hommes sur place. Tu auras leur commandement aussi. Bon courage, mon ami."

Theodred commençait déjà à faire signe à ses hommes de le suivre. Mais il ne parlait pas. Si il y avait une chose qui pouvait montrer son stress, c'était bien cela : son silence...
Et enfin, il restait trente soldats d'infanterie, qui accompagneraient Berethor lors de la défense de la forge... Parmi eux se tenait uniquement Jani, parmi les soldats que Berethor connaissait. Il en déduisait que Arador et Alucard étaient partis respectivement avec Amrod et Theodred.

*Bon bah, quand faut y aller, faut y aller...*

"Suivez-moi. Nous avons du pain sur la planche..."

Berethor prit la tête de son groupe et se dirigea vers Arasten, lui demandant où était la forge à protéger. Après quelques indications rapides, la troupe de Berethor s'y dirigea.
Les orcs n'étaient pas encore sur place, et Berethor déduisit donc que la situation était la même ailleurs. Il n'y avait même pas de bruit de combat...

"Combattez, hommes de Gondor. Combattez jusqu'à ce que le dernier de ces orcs soit à terre, et que leur sang abreuve le sol d'Osgiliath. Combattez jusqu'à ce que la mort les ait tous emporté, jusqu'à ce que cette vermine n'existe plus que dans les souvenirs douloureux de nos anciennes défaites, et dans les chants glorieux de nos victoires ! Que le Mordor ressente aujourd'hui la colère de l'Arbre Blanc, et qu'il ne s'en relève pas ! Que cette Cité soit purifiée de leur présence impie, et qu'aucun d'entre eux ne puisse espérer de repentir. Pas de blessés, pas de prisonniers ! N'ayez aucune pitié, car ils n'en auront aucune ! Aujourd'hui, il faut leur faire comprendre ce dont sont capables les hommes de Gondor, et les décourager à jamais de remettre le pied dans notre territoire. Vous sentez-vous prêt à faire cela ?"

Les hommes hurlèrent leur approbation. Un petit discours improvisé... Berethor n'avait jamais eu de talent pour ça, mais il savait que cela aidait toujours à remonter le moral des troupes. Et ils auraient besoin de leur moral...
Les premiers cris de la part des orcs arrivaient. Le combat allait bientôt commencer...

[HRP :
Maitre du jeu : Berethor

Personnages-joueurs : Berethor, Theodred, Amrod, Arador, Alucard, Jani

Lieu : Place, tour et forge d'Osgiliath

Objectifs : Repousser l'armée de Mordor et défendre les points stratégiques

Voici la répartition des hommes :
Equipe Amrod : Amrod (sans blague ?), Arador, trente-trois rangers équipés comme Amrod le désire, huit soldats de Gondor équipés pour le corps-à-corps (répartition entre épées et lances au gré d'Amrod).
Equipe Theodred : Theodred (si si, c'est vrai), Alucard, cinq rangers, cinquante-trois soldats de Gondor, équipés pour le corps-à-corps et pour le tir (répartition au gré de Theodred, avec un maximum de 33% d'archers).
Equipe Berethor : Moi, Jani, trois rangers, trente-neuf soldats de Gondor, répartis ainsi : treize archers, dix lanciers, seize épéistes.

Le nombre d'ennemis est pour le moment indéterminé. Il n'y a actuellement que des fantassins orcs.

Décrivez votre stratégie et, si vous le voulez, commencez le combat. Depuis le temps que vous attendez ça ]

[HRP :]
Equipe Theodred : Theodred, Alucard, cinq rangers, cinquante-trois soldats de Gondor ( 20 fantassins avec armes blanches ; 15 fantassins avec lances ; 18 fantassins avec arcs ), 5 rangers.
[/HRP]

A peine Berethor avait-il donné l'ordre à Theodred que celui-ci choisit les soldats qui allaient l'accompagner. Il n'avait toujours pas parler, son armure ne laissant voir aucun signe de tremblements qui secouaient pourtant Theodred de tout son corps.

Theodred arriva sur la place, elle était assez petite et comportait une fontaine en son centre. Seul le piédestal d'une statue se tenait encore debout, les restes de cette même statue étaient éparpillés dans le cercle où l'eau était jadis acheminée. Cette statue représentait un cavalier du Gondor du second âge.
Le côté Est de la place est composé de maisons en ruines, seuls les bases des murs des maisons étaient encore visible. La vue aurait pu être lointaine si il n'y avait pas de brouillard.
Le côté Ouest de la place est composé d'anciennes maisons de marchands plus ou moins en ruines. C'est-à-dire des maisons avec un ou plusieurs étages, encore debouts pour certains, avec un rez-de-chaussé assez vaste.

A peine arrivé sur la place, 5 rangers se dirigea vers Theodred. L'un d'eux parla :

"Lieutenant Theodred, j'ai été posté à cette place en attendant les renforts, je suppose que vous êtes les renforts ?
-Effectivement, je vous apporte une cinquantaine de fantassins, Berethor m'a chargé de défendre la place...
-Nous sommes donc également sous vos ordres Theodred !"

Voyant que Theodred doutait un peu sur ce qu'il allait faire, le ranger vient à son aide :

"Lieutenant, les orcs ne sont pas encore arrivés, les seuls bruits que nous avons entendu sont les claquements de vos pas. Je pense que vous pouvez donner les ordres sans précipitations.
-Mettez un de vos rangers sur le pied de guerre, il ne faut pas être surpris pendant que je donne ma stratégie.
-Très bien lieutenant."

Le ranger choisit un homme plutôt petit pour aller se placer en écoute un peu plus loin. Theodred reprit la parole :

"Pouvez-vous me faire une rapide description des lieux et endroits stratégiques de la place ?
-Bien entendu, comme vous le voyez nous avons un avantage, les maisons de marchands sont encore debout, ce que nous donne des postes de tir et d'observation idéaux. De plus, la fontaine au centre peut-être un bon moyen pour que l'infanterie tienne la place sans trop de pertes. Mais elle n'est pas assez grande pour contenir tous vos soldats, je pense donc qu'il faudra...
-Ca suffira, coupa Theodred."

Le ranger paru étonné :

"Etes-vous sur...?
-Oui, je vais donner mes ordres.
-Bien mon lieutenant.
-Soldats écoutez-moi ! Les rangers et archers se positionneront dans les étages des maisons à l'Ouest, votre rôle consistera à nous couvrir et de diminuer au maximum les orcs voulants attaquer les fantassins au corps à corps ! Quant aux lanciers, ils se regrouperont dans la fontaine, et devront empêcher les ennemis de passer par le centre ! Ceux qui restent seront disposés sur les côtés de la fontaine, de parts et d'autres de la ligne des lanciers. Vous aurez un rôle spécial, vous devrez dans un premier temps maintenir position, puis à mon signal vous devrez avancer pour, petit à petit, encercler les orcs, est-ce clair ??"

De nombreux soldats acquiésèrent en signe d'approbation. Alors que ceux-ci se plaçaient, Theodred prit Alucard à part :

"Alucard, j'aimerai que tu te mettes du côté droit des lanciers, c'est l'endroit où il y a le moins de couvert et il faut des soldats plutôt robuste de ce côté..."

Alucard regarda Theodred puis, sans répondre, lui tourna le dos.

Theodred fit ensuite face à ses troupes disposées comme il était prévu. Il prit une profonde inspiration, sa main trembla, il aggripa de toutes ses forces le manche de son épée.

"Soldats du Gondor ! le cri que Theodred venait de pousser fit sursauter quelques hommes. N'ayez pas peur du brouillard qui se dresse autour de vous ! Faites lui face ! Renvoyez-le aux enfers ! Il n'a pas sa place au Gondor ! On nous a confié une mission et pas n'importe laquelle ! Cette mission ne consiste pas du tout à tenir cette place ! certains sourcils se froncèrent dans la foule. On nous a confié la mission de protéger le Gondor ! Nos familles ! Nos amis ! Toute la Terre du Milieu vous regarde ! Vous êtes le dernier rempart entre elle et le désastre ! Pourquoi vous ?"

Après cette question, Theodred laissa un blanc, les soldats semblaient tout d'un coup d'accord avec lui : pourquoi nous ?

"Parce que vous êtes les meilleurs ! Vous êtes l'élite de la liberté ! Alors montrez que vous êtes les meilleurs et renvoyez ses orcs dans leurs pays infernal !"

Theodred dégaina son épée et la leva au ciel :

"Pour le Gondor !"
Des bruits de lames raisonnèrent...
"POUR LE GONDOR !"

L'éco produit par les fantassins devant Theodred l'avait abasourdi, tous étaient là, épées levées au ciel, et avaient crié la formule de la liberté. Seuls quelques uns étaient resté neutres au discours de Theodred.

Theodred se plaça du côté gauche par rapport aux lanciers, et abaissa sa visière. Il regarda le brouillard qui lui faisait face...Il n'y avait aucun bruit...

[HRP :]
Ce post sert d'introduction à la bataille sur la place. Petite précision pour Alucard : ne crie surtout pas au scandale pour le fait que j'ai "contrôlé" ton personnage sans ton accord, je ne lui ai donné qu'un ordre, et je te donne la liberté de le suivre...Ou non...

Je commencerai les combats après l'introduction de Amrod sur son côté. Je te prie donc de patienter encore un peu, Alucard, avant de lancer les combats de notre côté. Merci.

Bonne chance vous tous !
[/HRP]

Amrod arriva devant la tour, suivi de ses quarante et un soldats. Ce bâtiment était moyennement haut, et une catapulte en avait arraché la coupole, laissant une sorte de terrasse à son sommet. Ses murs circulaires étaient perçé de meurtrière ou de trous. En voyant cet édifice croulant, Amrod eu un bref sourire. On ne pouvait rêver mieux...

Le chef des l'escouade disposé en défense de cette tour s'avança vers Amrod, et sans cérémonial se plaça sous ses ordres, que celui-ci commença sur le champ à donner, d'une voix forte afin que tous l'entendent:

"Nous devons à tout prix défendre cette tour et la zone environnante. Vous êtes prés de trente archers, et vous comptez parmi les meilleurs du Gondor.25 d'entre vous se placeront au sommet de la Tour, avec ordre de faire pleuvoir sur les orcs une telle pluie de flêches qu'il ne puissent tenir de position autour de la tour.Il est probable qu'ils envoient alors leurs meilleurs soldats par la porte de la tour pour aller exterminer les archers, c'est pourquoi tous les fantassins ont ordres de se placer derrière le seuil de la tour et d'empêcher à tout prix le moindre pied orc de le franchir? Cinq rangers les couvriront, à couvert dans l'escalier. Un tel dispositif défensif devrait nous permettre de tenir jusqu'à ce que la cavalerie arrive.
Arador, tu défendra la porte.
Je veux que l'on poste deux vigile au sommet de la tour, qui m'informerons dés que les orcs attaquerons, et dés ce moment, je veux qu'en moins de trois oscillations de pendule tous le monde soit à son poste. En attendant ce moment, je pense qu'il serait judicieux de consolider la porte, voire de monter au sommet de la tour de quoi bombarder les têtes crasseuses des créatures de Mordor."

Amrod espéra qu'il avait été clair. Il savait que la plupart des rangers avait été déstabilisé par le départ d'Elegost, et ils pouvaient penser qu'il serait incapable de le remplacer.

Amrod eut un soupir. Jamais il n'aurait pnser devoir prendre un jour seul le commandement des rangers. Une rage sourde commença à brûler en lui.La dernière fois qu'il avait eu seul le commendement de troupes, il avait été humilié, et avait laissé la plus belle province du Gondor aux mains du Harad. Mais aujourd'hui, l'heure avait sonner de se racheter.Pas un orc ne franchira la place.
Par chance, il connaissait la plupart des rangers présents, et savait qu'il avait leur confiance. Quant aux fantassins... en temps voulu, dés que les préparatifs seraient terminés, un discours s'imposerait.

Amrod commenca à y réfléchir en allant aider les fantassins à barricader la porte...

"Seigneur Berethor, le combat commence !"

Berethor se baissa pour éviter la flèche qu'un archer orc avait tiré vers lui. Il n'aurait pas été assez rapide normalement, mais l'orc avait assez mal visé...

"Merci de vos lumières sur ce sujet ! Sans vous, je ne m'en serai jamais aperçu !"

En effet, il aurait été difficile de ne pas se rendre compte que le combat avait commencé... Une armée d'orcs en armes chargeait droit sur la position des Gondoriens. Ils étaient appuyés par plusieurs archers tirant en volée. Heureusement que les archers orcs n'étaient pas connu pour leur précision dans ce genre de manoeuvre, sinon plusieurs morts auraient déjà été à dénombrer. Mais les Gondoriens tenaient. La stratégie que Berethor avait mis en place était assez simple : les lanciers en première ligne autour de la forge, de façon à tenir les orcs en respect. En deuxième ligne, des épéistes prêts à abattre tout orc ayant réussi à dépasser la première ligne. Et enfin, des archers.
Mais la zone à couvrir était de faible surface, et Berethor avait donc ordonné à plusieurs hommes de se mettre à couvert dans la forge. Quelques archers s'étaient placé aux fenêtres du bâtiment pour pouvoir tirer facilement sur l'armée orc qui avançait.
Berethor s'était placé en première ligne, étant donné que son arme de prédilection (si l'on omettait la dague) était le pic de Gondor.

"Serrez les rangs ! Que pas un seul d'entre eux ne passe !"

Disant cela, Berethor embrocha un orc en armure qui se jetait droit sur lui, et se servit du corps comme bouclier face à un tir qui se dirigeait directement sur son visage.

*Au moins, tu auras fait quelque chose d'utile dans ta vie...*

Berethor projeta le corps au loin, le faisant percuter quelques orcs.

"Tir de volée !"

Les archers obéirent, et lâchèrent une volée de flèches sur la masse d'orcs qui s'avançait. Seuls huit traits avaient été fatals, mais c'était déjà ça...

"Préparez la deuxième salve... Et faites preuve d'un peu d'initiative bon sang ! C'est pas à moi de vous dire quand tirer !"

*Quoi que... je suis la personne en charge ici... Mais c'est pas une raison quoi...*

Les fantassins repoussaient les orcs, mais ils ne tiendraient pas bien longtemps, cela se voyait sur leur visage... Seuls deux corps d'orcs gisaient au sol. Heureusement, les pertes gondoriennes étaient pour le moment nulles...

[HRP : Et voilà, le combat commence. A vous de jouer les gens...]

[ Je vois que tout ça se bédrouille très bien ... Continuez ainsi ...
Je ne me mêlerai pas du fonctionnement de cette bataille, laissant la maîtrise du jeu à Berethor et le soutien à Amrod et Theodred. Je passerai tout de même lire les posts ... ]

"Lieutenant, l'armée orque commence à avancer vers nous!"

C'était un des vigile qu'Amrod avait placé au sommet décapité de la tour qui avait crié ainsi.
Les soldats réagirent immédiatement, sans qu'Amrod eut à leur lancer aucun ordre, et prirent aussitôt la position qui leur avait été assignée. Amrod, bien que surpris par la promptitude avec laquelle les orques avaient lancé leur attaque, fut heureux de la célérité avec laquelle obéissait ses hommes.
Ce fut ce moment, instant de tension entre tous dans une bataille( et instant qui désiqgnent les couards), qu'Amrod choisit pour sa harangue:

"Homme de Gondor! Il y a derrière vous des femmes, des enfants et des vieillards, tous du même sang que vous, tous du même peuple que vous!Vous formez leur seul rempart entre eux et le fer orque. Il n'est plus de défaite possible!Il n'est plus d'hésitation envisageable!Chacune de nos flêche doit toucher au but, chaque lance doit percer une gorge, chaque épée trouver une faille dans l'armure de nos ennemis! Aujourd'hui se joue le destin de notre patrie que tant de héros ont tant de fois sauvée du désastre! Aujourd'hui, c'est à vous d'être des héros, c'est à vous de sauver les terres qui s'étendent derrière vous!"

Enfin, Amrod s'arrêta un instant, reprit son souffle, et lança de toute ses forces le cri de ralliement d'Elegost:

"Pour le Gondor!!!"

Puis il rallia le sommet de la Tour, aupied de laquelle commençait à se presser la marée des créatures de Mordor.

"Feu"

Une volée de flêche jaillit sur le champ vers les orques, et une dizaine s'écroulèrent. Avec l'oraganisation qui caractérise ces créatures anencéphales, ceux-ci rompirent leur semblant parodique de formation militaire, et ralentirent leur allure quelques instants, avant de repartir à l'assaut de manière plus prudente, quoi que l'idée de la tortue n'ai visiblement pas encore effleurer le cerveau de leur chef.
XCependant, les archers que comptait l'armée de Mordor montèrent sur les toits des maisons environnantes qui n'étaient pas détruites, et lancèrent une pluie de traits maladroits sur les archers du Gondor, mais ceux-ci par chance ne furent atteints.

"Visez en priorité les orques qui s'approchent de la porte!Il faut gagner le maximum de temps avant d'engager le corps à corps!"

L'affrontement avait commencé, Alucard le savait ... Partout dans la cité en ruine, jadis joyeaux du Gondor, on entendait des bruits de combat et des sifflements de flèche ...
Alucard ne s'en sentit que plus frustré, certes son rôle était des plus important car il concistait à avoir une prise pour achever les orques dans leur dos mais avoir comme ça un rôle d'arrière garde ne l'enchantait pas. Il voulait montrer la même détermination et la même bravoure qu'Imrahil avait fait preuve en attaquant le camp Haradrim.

*Même lorsque les orques seront là je devrais rester à ma place au lieu de charger dans le tas sans distinction !*

Arador était pret de la porte lance a la main arc a terre...Il y avait a coter de lui un ranger qu'il ne connaissait pas,il tenait la porte avec lui et le ranger devait etre stréssé vu sa tête.

"_C'est ta premiere bataille?

_Oui et toi?

_Non c'est la deuxieme...Comment t'appeles tu?

_Glashkir...Cela ne fais pas gondorien je sais ...Et toi?

_Arador.Un conseil prend ton épée au lieu de ton arc,met ton arc a terre pour tirer quelque fleche...

_Bien."

Glashkir avait l'air moins stréssé qu'au début.A ce moment Arador eut une idée...

"Amrod...euh capitaine...

_Oui?

_J'ai une petite idée n'y aurait t'il pas de braise et de matiere inflammable ici?Nous pourrions ralentir les orcs comme ca..."

Alors Arador attendit la reponse de son capitaine...

Amrod fronca les sourcils. Le "siège" avait été préparé en peu de temps, et...

"La seule matière inflammable que nous ayons, c'est l'alcool pharmaceutique, et il n'est pas question de s'en servir comme arme. Mais si tu as d'autres idées..."

Amrod avait déjà, de quelques flèches, abattut quatre orques, mais le flux hurlant n'arrétait pas sa montée, et les plus rapides des orques, qui, contrairement à toutes les lois élémentaires de la tactique militaire, avaient pris de l'avance sur le reste des troupes, avaient atteint la porte, et se jetèrent contre elle.

Celle-ci frémit, mais ces orques étaient des poids plumes, et le fragile battant ne céda pas.

Puis arrivèrent les ourouks, et ce fut tel un irrésistible jusant lorsqu'il se jetèrent contre la porte. Le bois ,déjà brisé en plusieurs part, grinça et des planches se brisèrent, laissant des trous béants par lesquels les lanciers purent transpercer les plus téméraires des créatures vertes.

Cependant le fer ne pouvait repousser uindéfiniment la masse compacte de chair lancé à toute puissance, et dans un horrible grincement, acier contre acier, armure contre épée, le verrou céda, et le lourd battant tomba sur le sol dallé.


Le corps à corps allait s'engager, et la véritable bataille commençai...

"Daccord ce n'est pas gr..."

Arador n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'il entendit la porte du bas tomber..."Glashkir es tu pret?

_Je crois oui...

_Ils arriveront dans une minute sêrement...Y a t'il quelqu'un d'autre qui pourrait nous aider à tenir cette porte?

_Oui moi. Je m'appele Zalak.

Alors les 3 compagnons attendirent face a la porte, Glashkir et Zalak sur les côtés avec Arador en face.Zalak avait sûrement passé plusieurs batailles vu son nombre de cicatrice...

Jani avait obéi aux ordres donnés par Berethor, bien qu'il n'apprécie pas d'avoir été relégué en seconde ligne... Son envie d'abattre des orcs était plus que présente, et voir des camarades se battre sans pouvoir faire quoi que ce soit, à part les blesser était rageant. Il serrait le manche de son épée assez fort pour que les gravures qu'on y trouvait s'imprime dans son gant...

*Berethor, je m'en souviendrai...*

Comme pour exaucer le voeu de Jani, un orc réussit à passer les lignes gondoriennes : profitant de sa petite taille, il s'était faufilé entre d'autres soldats de son camp, les laissant se faire tuer à sa place, et se trouvait entre deux lanciers de Gondor. A peine Jani vit-il la créature passa qu'il frappa de façon horizontale, tenant son épée à deux mains. Etant donné la taille de l'orc, la frappe lui arriva pile à la gorge, et sectionna net sa tête, qui tomba aux pieds de Jani, l'eclaboussant de sang noirâtre.
Jani frappa dans le vide pour débarasser son arme du sang et s'adressa aux lanciers :

"Faites gaffe à ça, je ne serai pas toujours derrière vous."

Par provocation, l'un des lanciers planta son arme entre les deux yeux d'un orc qui tentait lui aussi de se faufiler.

"Bon, je n'ai rien dit..."

Et Jani replongea dans son ennuyeuse attente, tout en restant à l'affut du moindre orc qui passerait...

Le brouillard était épais, rien n'était visible...Tout était calme lorsque, d'un coup, un rugissement d'orc se fit entendre et un bruit de pas assourdissant attaqua les oreilles des gondoriens.

Les cris se rapprochèrent de plus en plus, et les orcs apparurent, une masse compacte de créatures maléfiques se dirigeaient vers les gondoriens.

Il y eu un léger mouvement de recul chez les gondoriens, seul Theodred était resté sur place, il donna son premier ordre :

"Gondoriens ! Reformez la ligne ! Levez les boucliers pour stopper leur charge ! Puis repoussez-les !"

Les soldats s'exécutèrent, par obéissance ou par désespoire, mais cela importait peu pour Theodred. Les orcs se jettèrent violemment contre les gondoriens...Et le mouvement de charge s'arrêta tout aussi violemment contre les boucliers. Plus personne ne bougea pendant quelques secondes...Puis les gondoriens repoussèrent les orcs et se remirent en position défensive.
Une dizaine d'orc avait été tué juste après avoir été repoussés, ceci par des vétérans gondoriens ayants de rapides réflêxes.

Toute la première ligne des orcs avaient été repoussée, un no man's land était visible entre les deux armées. Ces deux dernières se regardèrent quelques secondes, puis les orcs reprirent l'assaut. Ce même assaut fut plus violent que le précédent, les orcs essayant de faire une percée dans les troupes gondoriennes.

Theodred tenait un orc en respect, puis transperça sa tête à l'aide de son épée. Un autre orc se jetta directement sur Theodred, mais celui-ci mit en avant son bouclier, empêchant l'orc d'avancer. Les gondoriens étaient prêts à céder. Theodred était en colère, il repoussa l'orc, le tua, puis cria vers l'arrière :

"LES ARCHERS ! C'EST QUAND VOUS VOULEZ POUR TIRER !!!"

Un imposant orc du Mordor se jetta sur Theodred. Ce dernier songea qu'il fallait rester attentif à l'avenir...Mais il eu un souffle de soulagement lorsqu'il vit la volée de flèches se dirigeant tels des bourreaux vers la masse compacte des orcs, en tuant une nouvelle dizaine.

Mais ce bref instant de soulagement fut coupé par l'orc, visiblement mécontent de ne pas pouvoir passer.

Berethor repoussait un autre orc. Les pertes gondoriennes se limitaient à deux guerriers, et la structure mise en place autour de la forge tenait sans vraiment de problèmes. Une volée de flèches abattit une bonne partie de la masse d'orcs qui se trouvait en première ligne. Plus le temps passait, plus leurs tirs étaient dévastateurs... L'expérience qu'ils obtenaient à force de tirer dans le vent, sans aucun doute...
Après s'être occupé d'un des orcs qui lui barraient la route, Berethor s'aperçut d'un phénomène étrange : tous les orcs avaient reculé, et se tenaient hors de portée des lames Gondoriennes. Et ils ne semblaient pas vouloir s'approcher. Il était ridicule de penser qu'il s'agissait d'une peur des humains... Il devait y avoir autre chose.
Un Gondorien voulut avancer pour lancer une charge sur les orcs, mais Berethor le retint.

"Tenez vos positions. Lances en avant. Je n'aime vraiment pas ça..."

Un hurlement retentit. Un hurlement lupin... Et des réponses à ce cri se faisaient entendre dans toute la cité en ruines.

"Des wargs ! Préparez-vous à faire feu, et à assumer la charge !"

Les Gondoriens se préparèrent, lances en avant et bouclier devant leur visage. Quelques secondes plus tard les premiers cavaliers arrivèrent. Ils piétinaient les leurs sans aucun remord, les wargs mordant parfois un autre orc.

*Que les Valars nous protègent...*

Et la charge arriva...

[HRP :
Bilan de Berethor : 2 orcs tués ce tour ci

1°)Je sais que je n'ai pas donné l'exemple jusque là, mais j'aimerai bien avoir un bilan du nombre de tués par vos PJ à chaque post. Merci d'avance.
2°) La charge de wargs a lieu en même temps sur tous les fronts. A vous de voir comment vous vous organisez pour l'empêcher de faire un massacre dans vos rangs...]

A ma grande joie et satisfaction, les orques reculèrent !

-ILS BATTENT EN RETRAITE !!

*Serait-ce du à ma charge ? A leur place, je me serait trouvé bien fou, mais apparemment je leur ai fait peur !*

Des cris de joie parcouraient la place de la fontaine... Joie vite effacée ...

Les orcs battaient en retraite, les pertes gondoriennes étaient infimes, seulement deux avaient été tué.

Theodred ne comprennait pas pourquoi les orcs ont battu en retraite :

*Les orcs ne sont pas assez intelligents pour battre en retraire de leur propre chef...Que se passe-t-il ?*

Theodred réfléchissait à la situation tandis qu'il se dirigeait vers Alucard. Il tenait à le réprimander sévèrement de son action très téméraire, quitte à le placer à la première ligne...Mais des hurlements figèrent Theodred sur place...Un gondorien hurla :

"Les Wargs !! Nous sommes perdus !!!"

L'armée gondorienne recula...Mis à part Alucard...Theodred eu une idée :

"Restez où vous êtes lâches !"

A ce mot, les troupes gondoriennes s'immobilisèrent, visiblement par étonnement ou colère envers leur lieutenant.

"On change de stratégie ! Cherchez des lances dans les cadavres des orcs, il faut qu'elles soient longues ! Ceux qui n'auront pas de lance, placez vous derrière ceux qui en ont, dans la fontaine !"

L'armée s'exécuta, Theodred coura vers Alucard :

"Tiens Alucard, voici une lance. Soldat, je n'ai pas le temps de vous réprimander pour le geste inutile que vous avez fourni, mais puisque que vous battre vous démange, je vous ordonne de vous mettre en première ligne avec cette lance d'orc !"

Theodred se tourna ensuite vers l'armée :

"Ne levez les lances que lorsque je vous l'ordonne ! N'ayez pas peur de ces créatures ! Ce ne sont que des chiens, et nous allons les dresser !"

A peine Theodred avait fini sa phrase, que les Wargs se détachèrent de la brume, certains furent atteints par quelques flèches tirées par les archers, toujours à couvert dans les maisons.
Les Wars avancèrent vite, ils se rapprochèrent des gondoriens petit à petit, ces derniers obéissant à leur lieutenant mais sans vraiment comprendre sa stratégie.
Alors que les Wargs allaient se jetter contre les défenseurs, Theodred cria :

"MAINTENANT !!"

Les gondoriens levèrent leurs lances juste à temps pour que les wargs s'empalent dessus. La charge fut stoppée nette, et les wargs restèrent sur place. Les gondoriens en première ligne lachèrent leurs lances et reculèrent pour éviter d'être écrasé sous le poid des Wargs.

"CHARGEZ !!!"

Les ordres de Theodred furent respectés, les chargeurs sont devenu les chargés...
Un soldat à côté de Theodred lui lança :
"La prochaine fois, on leur montre nos f..."
Theodred n'entendit pas la fin de la phrase, faute aux cris, mais il devina facilement la fin...

Alucard lacha son arme provisoire et dégaina sa belle épée tâchée de noir pour pourfandre quiconque s'opposerai à lui !
Il chargea ainsi une nouvelle fois dans un corps-à-corps sanglant mais cette fois-ci, et à son grand regret, en obéissant aux ordres !

*Marre de l'autorité ! Tu vas voir moi si je suis un lâche !*

-Vous deux, avec moi !
-Pourquoi on devrait faire ça ?

Mon regard noir et profond le figea sur place.

-C'est bon on te suis ...
-J'aime mieux ça, bon alors couvrez mes flancs droit et gauche (précision inutile) ...

Nous étions au coeur de la mélée. J'abattit sec deux orques un peu trop dégentés en leur tailladant la face et ils s'écroulèrent dans un bruit mat.
Ce n'était pas le moment de me glorifier, il y en avait d'autre ...

-POUR LE GONDOR ET L'ARBRE BLANC !

*Et m... !*

Comprenant un peu trop tard mon erreur, je revint aussi vite que possible vers nos lignes de défense mais beaucoup trop d'orque me barraient le chemin...
Je décidais alors d'assumer seul les conséquences de mon acte aussi stupide qu'inutile mais cependant brave et déchargea ainsi les deux hommes qui m'accompagnaient de leur services envers moi !

-Partez ! Et essayez de faire quelquechose de bien ... En gros ne me suivez plus quoi !

Les hommes s'exécutèrent mais pour moi, le plus dur restait à accomplir.
Je pourfandis un orque dans la pagaille que j'avais créé mais derrière lui je pouvais contempler l'empleur de ma faute : partout les hommes criaient et se débattaient avec fureur ... mais nombreux étaient déjà, les morts sur le sol ... et ce n'étaient pas des orques pour la plupart.

Pris d'une soudaine rage contre les orques, mais avant tout contre moi-même, je me suis lancé en avant en faisant tournoyer mon épée devant moi tel les berserkers d'isengard. J'abattis ainsi mains orques mais aussi un des nôtres ...

[hrp: bilan des orques tués par Alucard dans ce message : 6]

[Edit Elegost :
Maints orques mais aussi quelques uns des nôtres ...
9, c'est beaucoup trop en si peu de temps venant d'un simple fantassin (même les capitaines ne se le permettent pas), et quelques uns d'entre nous, c'est inadmissible. Si tu en tue un par mégarde, je ne pense pas que tu va continuer de te battre sans y penser, non ?]

[Edit Berethor : Tu m'ôtes les mots de la bouche Elegost... Tâche de remédier à ce genre de trucs Alucard...]

La porte s'effondra, et la clarté du jour/lunaire entra par la ouverture béant, faisant luire d'une éclat macabre le flot d'armure ternes et la lueur fauve des yeux des Uruks. Une clameur s'éleva de cette masse compacte, et ce fur comme si une seule gorge hurlait, et ce fut comme une seule haine qui s'élevé dans ce rugissement qui jaillissait des gorges gargouillante, un seul désir implacable qui sifflait à travers les rangées de dents crasseuses, un seul plaisir à voir la destruction qui tenait les cimeterres aux lames tachées.
La seule Volonté du Seigneur des Ténèbres vivait dans cet océan de fureur, et c'était Elle seule qui menait ces créatures vides vers une guerre impitoyable, vers leur dernière bataille, s'étaient juré tous les guerriers avant le combat.
Passé cet instant de défi entre les deux armées, ils attaquèrent, et le véritable combat commença.
Les orques se battaient avec maladresse, certes, mais celle-ci était largement compensée par leur force ou leur rapidité, ou les deux. Les cimeterres fendaient les airs emplis de leurs hurlement, et s’abattaient avec fracas sur les épées tendus par les bras vaillants du Gondor.
Les fantassins, eux, se battaient avec la verve froide qui est caractéristique des hommes qui ont depuis longtemps fait le choix de se battre ou de mourir, de se battre et de mourir.

Amrod, du sommet de la tour, où déjà deux archers avaient été frappés mortellement, entendit le fracas des armes venant du bas, et l’acre sifflement des flèches tirées par les archers qu’il avait posté en bas. En un instant ,il avait rengainé son arc, et dévalé les escaliers.

Mais à peine était il arrivé aux pieds de ceux-ci qu’un sombre pressentiment, provoqué par la vision subjuguante de l’armée orque qui se pressait devant la cadavre de la porte l’assaillait.
L’horrible erreur qu’il avait commis lui apparaissait à présent, et le ridicule de son raisonnement lui était révélé sous la forme hideuse de cet infini de créatures haineuse. Comment avait-il pu espéré vaincre tous ses orques ? Comment avait-il pu ne pas penser qu’en s’enfermant dans la tour ,il condamnait ses hommes ?

« Cela n’a plus d’importance, se molesta-t-il. Tous savaient ce qu’ils faisaient en t’obéissant, et tous sont prêt à mourir. »

Une sombre détermination envahit son cœur.

« Qu’importe la mort, qu’importe le courroux, qu’importe la haine, et que l’Aube soit rouge ! »

Et il se jeta au milieu du combat, sabre brandi. Les trois premiers ourouks a tenté de l’arrêter furent successivement occis d’une riposte en quarte pour l’un, d’un fendoir au ventre pour l’autre, et d’un coup transversal pour le troisième. A sa grande surprise, tuer le soulagea. La tension accumulé dans ses membres depuis trop longtemps par l’ardeur de l’attente se libérait à présent, et les orques payait la douloureuse facture de leur inactivité.

Mais soudain, alors que seulement dix orques gisait sur le sol chaud de leur sang, le front des Uruks recula, et ceux-ci quittèrent le hall -sauf cinq pour qui tourner le dos au lances de Gondor fut fatal. Après le désordre et les cris, un étrange silence était venu, comme si la volonté haineuse s’était soudain mue en un désir implacable, insoutenable, irrésistible.
Un instant, Amrod eut la folle idée de croire que la première vague d’assaut s’était épuisée…

Il ne comprit que lorsque, de l’autre côté de la porte, s’éleva un long hurlement modulé, qui ressuscita aux yeux du jeune capitaine mille souvenirs sinistres . Il comprit qu’il n’avait plus que quelques instants.

« Tous à vos position !Les lanciers, en ligne, à genou, à la troisième marche de l’escalier. Les archers, plus en amont, et les épéiste, couvrez les lanciers, en deuxième ligne ! Oster, va chercher Alfar, et dit lui de venir avec au moins trois de ses archers. Et souvenez-vous… »

La suite de sa phrase fut noyée dans un nouvel hurlement, qui, cette fois, avait retenti de l’autre côté de la porte. Les soldats étaient en formation, et seul Amrod était au devant des lignes, offrant une cible alléchante à l’ouargue qui venait de passer sa gueule fauve sous le linteau croulant de la porte…
Il eut à peine le temps de poser les yeux vers lui que celui-ci l’avait fauché au ventre et jeter à terre. Amrod, étendu sur le sol, comprit que son armure n’était pas percée, mais que la prochaine fois que le ouargue abattrait ses mâchoire baveuses serait la dernière. Sa dague le sauva une nouvelle fois, en s’enfonçant dans ses flancs avec suffisamment de violence pour l’empêcher de mordre . Une flèche, partie d’au-dessus de l’épaule des lanciers, vint ôter définitivement cette idée à la créature lupine.
Amrod se releva rapidement, et ramassa son épé, avant de rallier avec promptitude ses lignes, qui, du fait de quelques flèches habilement tirées par les archers d’Alfar, n’avaient pas encore eus à essuyer la charge ouargue.

Mais le jeune lieutenant avait à peine eut le temps de bondir derrière les boucliers et de se placer en deuxième ligne que les ouargues avaient bondi, vers les lances et la chair…

Bilan: 15 Uruks et un ouargue

[Edit Berethor : Désolé mon ami, mais il n'y a actuellement aucun Uruk ici. En avoir tué 15 est donc un peu exagéré non ?]

Theodred vit la pire chose qu'il aurait pu arriver, la défense gondorienne s'était écroulée. La ligne, si bien formée il y a quelques secondes, était maintenant coupée en deux, et les gondoriens se battaient à présent sur deux fronts, les orcs les contournants par la faille.

Theodred savait parfaitement ce qui avait sonné le glas de l'armée, mais il ne devait pas y penser, il fallait qu'il trouve quelque chose pour sauver les gondoriens, et retenir les orcs le plus longtemps possible.

*Je suis pris à mon propre jeu...Nous voilà encerclé...*

Heureusement pour lui, les orcs n'avaient pas l'intention de se diriger vers les maisons où étaient abrités les archers. Pourtant ces derniers mitraillaient littéralement les orcs, soulageant grandement les gondoriens encerclés.

Malgré l'aide des archers, une poignée de gondoriens avait déjà succombé. Les Troupes étaient divisées en deux. Theodred était avec les troupes du flanc gauche, et il savait que les autres troupes n'allait pas entendre ces ordres, il fallait donc rassembler l'armée et vite :

"Soldats ! Regroupez-vous en un cercle ! Les lanciers formeront le périmètre, soutenu par les épéïstes en seconde ligne ! Dépêchez-vous !"

Les soldats s'exécutèrent, et prirent formation, un cercle de gondorien se dressait à présent sur le flanc gauche, parant ainsi toute tentative d'encerclement de la part des orcs.

"Ne brisez le cercle sous aucun prêtexe ! Si un warg vous fonce dessus, mettez en avant votre bouclier et votre camarade de la seconde ligne pourra lui asséner un coup fatal !"

La tactique de Theodred fonctiona, les orcs ne passèrent pas, et les Wargs ne s'engagèrent pas dans des charges. Par contre, ils avaient laissé l'autre partie de l'armée trop à découvert :

"Vite ! Nous devons nous déplacer et rejoindre les autres troupes ! Ne brisez surtout pas le cercle !"

Les gondoriens s'exécutèrent, boucliers levés, lances en avant et se déplacèrent vers l'autre partie de l'armée.

*Si l'armée parvient à se rassembler, nous pourrons renforcer nos défenses autour de la fontaine...*

Dans la ligne de Berethor, la moitié des hommes étaient à terre. Du fait de leurs armes, les soldats avaient réussi à abattre quelques wargs, mais les pertes étaient élevées...
Berethor lui-même était allongé au sol. A côté de lui gisait un warg, dont un pic de Gondor était planté en pleine gorge. L'arme de Berethor... L'ancien Hâsharin tenta de se relever, mais retomba au sol immédiatement. Il sentait une douleur au niveau de son flanc gauche... Après avoir posé sa main à l'endroit d'où venait la douleur, Berethor pu sentir le sang couler. Lors de la charge, un warg lui avait assené un coup de griffe. Aucun organe était touché, mais la douleur était suffisante pour clouer n'importe qui au sol...
Berethor arracha sa lance du corps du warg, et s'en servit comme bâton pour se relever. Un orc aperçut l'homme blessé qui tentait de se lever, et voulut se jeter sur lui...
Presque par réflexe, Drôzna retira un dard de sa manche et le lança droit vers l'oeil de l'orc qui le chargeait. L'arme traversa l'oeil de la créature, et une partie de la pointe dépassait même du crâne de la créature.
Une fois debout, toujours appuyé sur sa lance, Berethor hurla ses ordres :

"Repli ! Tous dans la forge ! Evitez de leur donner le plaisir de nous voir mourir comme des gobelins ! Plus vite que ça !"

Berethor lança des regards calmes aux Gondoriens qui étaient proches de lui. Parmi tous ceux qui devaient tenir l'extérieur, une dizaine d'entre eux étaient morts, et la grande majorité des autres étaient blessés.
Un des soldats, équipé d'une lance, s'approcha de Berethor :

"Nous ne partirons pas sans vous..."
"Désobéissance à un ordre direct. Vous savez ce que ça coute ?"
"Oui seign..."

Le Gondorien stoppa net sa phrase quand il vit un warg sauter vers Berethor. Il se plaça sur son chemin, bouclier en l'air, et dévia la charge tout en étant lui-même propulsé vers le côté. A en juger par le craquement que Berethor venait d'entendre, le lancier s'était cassé la nuque en voulant protéger son capitaine...

"Bougez-vous ! C'est un ordre !"

Berethor passa sa main à sa ceinture. Il passa sur plusieurs bourses de cuir, et réussit à repérer celle qui contenait ce qu'il voulait : une potion rohirrim.

*Ca ne me soignera pas entièrement, mais c'est déjà ça.*

Berethor avala la potion. Il sentit la chair blessée chauffer, et la peau se refermer. La sensation était désagréable... Des picotements parcouraient l'endroit où il avait été blessé, et il semblait presque à Berethor qu'on le frappait à nouveau... Au bout de deux secondes, toute sensation disparut, n'étaient-ce une gène dûe au fait que la blessure n'était pas entièrement cicatrisée.

"On se barre !"

Berethor récupéra le dard qu'il avait envoyé sur l'orc, et il fit demi-tour, droit vers la forge. Les Gondoriens voyant que leur dirigeant avait récupéré, ils reculèrent aussi.
Berethor se retourna et trancha la cage thoracique d'un orc qui le poursuivait. Il faudrait qu'il avance à reculon, pour être sur de couvrire ses arrières.
Il resta immobile, le temps de s'assurer que tous les hommes qui pouvaient encore fuir le faisaient. Ils tentèrent tous de pénétrer dans la forge, mais il n'y avait pas de place pour les trente-deux hommes qui avaient survécu...

"Lancier en carré, boucliers levés devant les deux entrées de la forge. Epéiste derrière eux. Archers, tirez par les fenêtres et au-dessus des défenseurs de l'entrée !"

Les lanciers se mirent immédiatement en position. Berethor ne possédant pas de bouclier, il se plaça dans la forge, se préparant à user de son arc à travers la fenêtre de la forge.

"Sire Berethor, vous devriez laisser la place à un homme plus expérimen..."

Berethor banda son arc et fit immédiatement feu. Sa flèche de mithril se planta droit entre les yeux d'un chevaucheur de warg qui chuta immédiatement, raide mort. Son warg étant hors de contrôle, il se jeta sur les orcs les plus proches de lui...

"Que disiez-vous ?"
"Rien. Très joli tir sire..."
"Merci."

Berethor banda à nouveau son arc et se prépara à tirer à nouveau...

[HRP :
Bilan : deux orques et un warg]

Alucard avait perdu Théodred de vu dans ce qui lui a semblé être un songe. Hélas, c'était bien la triste vérité : la troupe du lieutenant était coupée en deux par un flot d'orques ! Alucard était du côté où il n'y avait pas de gradé et il décida donc de réparer sa bêtise en consolidant la formation des troupes restée de ce côté. Les autres hommes allaient arriver pour les sortir de là de goute façon, donc ils avaient juste à tenir la position le temps que la fontaine soit dégagée.

-Aux soldats qui m'entendent et qui n'ont pas reçut d'ordre du lieutenant, ralliez-vous à moi et formez une ligne de défense hérissée de pique !
Aucune de ces affreuses abominations ne doit passer !

Peu de soldats m'avaient entendus et le peu qui m'avaient entendu n'obéirent pas du fait de mon manque de crédibilité. Elle-même du à mon mépris pour l'autorité...

Quelques hommes de mon côté avaient commencé à se regrouper pour faciliter leur défense. Je me joignit à eux en espérant que mon geste servirai d'exemple.
Au moment où je pris place dans la formation, un warg me faucha sans que je le vis arriver. J'étais donc à terre, désorienté. Je repris assez rapidement mes esprits et me releva avec peine. Mes réflexes étaient assez bon : le warg qui m'avait attaqué avait mon épée planté sur son flanc d'où s'échappait un long filet de sang noirâtre et visqueux.

Je décidais de retirer mon épée de l'immonde bête mais mes efforts furent vains : l'épée était coincée !

Pour éviter de finir embroché comme un vulgaire poulet par un orque, je ramassa ce qui ressemblait le plus à une lame par terre et commença à me battre de cette manière. Ma blessure me faisait souffrir et pourtant on aurait pu la qualifier de légère.
Mes mouvements perdaient donc en précision et en vitesse.
Autour de moi les hommes fatiguaient !

*Il faut que les autres arrivent très vite et nous évacus sinon on pourra bientôt compter les survivants sur les doigts de la main !*

[hrp : bilan : 1 warg]